Provoquer la mort, un acte légal ? Comme au Canada et dans plusieurs autres pays, non. Pourtant, Robert Latimer affirme l'avoir fait en 1993 sur sa petite fille Tracy, à l'époque âgée de douze ans. Cette action s'appelle l'euthanasie, soit tuer quelqu'un sans son accord. Suite à l'affirmation de son acte, monsieur Latimer écopa une sentence de dix ans de pénitencier avant de pouvoir faire sa demande de libération conditionnelle. Sans tenir compte de la décision du jury, pouvons-nous affirmer que l'acte commis par Robert Latimer serait moralement condamnable ? Nous pourrions dire que oui car le fait de tuer un individu est impardonnable (...)
[...] Euthanasie : L'acte de Robert Latimer est-il moralement condamnable? Provoquer la mort, un acte légal? Comme au Canada et dans plusieurs autres pays, non. Pourtant, Robert Latimer affirme l'avoir fait en 1993 sur sa petite fille Tracy, à l'époque âgée de douze ans. Cette action s'appelle l'euthanasie, soit de tuer quelqu'un sans son accord. Suite à l'affirmation de son acte, monsieur Latimer écopa une sentence de dix ans de pénitencier avant de pouvoir faire sa demande de libération conditionnelle. Sans tenir compte de la décision du jury, pouvons-nous affirmer que l'acte commis par Robert Latimer serait moralement condamnable? [...]
[...] En tuant sa petite fille, Robert Latimer enlève cette immense tâche de s'occuper jours après jours d'elle. De plus, la femme de monsieur Latimer affirme que tout autre intervention chirurgicale ne serait que de la mutilation exercée sur leur fille. Ensuite, leur fille cesserait de souffrir et sa mort permettrait aux parents de dorénavant profiter pleinement de la vie. La mort de Tracy pourrait créer, en quelque sorte, le bonheur de ses parents car ils savent maintenant qu'elle ne souffre plus et qu'eux-mêmes sont finalement libérés du fardeau qu'était de s'occuper d'elle à chaque minutes de sa vie. [...]
[...] Avec ces conditions, on pourrait affirmer que l'acte de Robert Latimer consiste en un meurtre donc qu'il devrait être moralement condamné. Kant ajoute la règle du principe d'universalisation dans ses concepts. Ce principe consiste au fait que la personne concernée voulant poser un geste moral doit se poser la question suivante : aimerait-elle que le reste de la population agisse comme elle? Si la réponse est non, elle doit se priver de faire son geste. En faisant lien avec la cause traitée, Robert Latimer aurait dû se poser la question suivante : est-ce que je voudrais que tous les pères ayant un enfant quadraplégique et un retard au niveau intellectuel tue leur fille? [...]
[...] En vivant dorénavant sans leur fille, les parents auront une certaine paix intérieure, une tranquilité d'esprit et ils pourront mettre plus d'emphase et de sécurité sur les autres enfants. Donc, selon Mill, le meurtre effectué par monsieur Latimer ne serait pas moralement condamnable. Selon la théorie déontologique de Kant, le geste de Robert Latimer serait, au contraire, moralement condamnable. En effet, si l'on se fie aux concepts décrits par Kant, il dit que la bonne volonté est à la base de la morale. [...]
[...] Donc, on peut affirmer que le geste commis par le père de Tracy est moralement condamnable. Pour ma part, je dirais que le geste que Robert Latimer a fait sur sa fille est moralement condamnable car tuer quelqu'un qui a encore une certaine joie de vivre, qui sait reconnaître sa famille et les apprécier ne mérite pas un tel sort. À la base, tuer un être humain va à l'encontre de mes principes. Si en plus il fallait que l'individu soit ma fille, ce geste serait impardonnable. [...]
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