Être vivant, machine, Les Fleurs du mal, charogne, René Descartes, âme, pensée, Bible, Aristote, libertés individuelles, problèmes éthiques, conscience, animaux-machines, rapport de Brundtland, humanisation, asservissement
Baudelaire, dans son recueil "Les Fleurs du mal", a dédié un poème entier à une charogne. En effet, dans ce poème, on y découvre un couple se baladant au bord d'un chemin découvrant un cadavre en décomposition. Au-delà de la scène macabre que Baudelaire a tenté de faire transparaître, il a surtout voulu montrer que cette charogne reprenait vie : "tout cela descendait, montait comme une vague […] On eut dit que le corps, enflé d'un souffle vague, vivait en se multipliant". Ce qui est assez paradoxal dans ce poème est que Baudelaire associe la mort au vivant. Cet exemple nous pousse donc à nous demander ce qu'est un être vivant, ou plus simplement, qu'est-ce que le vivant ?
[...] L'être vivant ne peut pas être confondu avec la machine, car A. L'être vivant possède des droits et la machine non La Constitution prévoit que tout être vivant a la capacité de jouir de libertés individuelles : - Pour les animaux : interdiction des maltraitances. - Rapport de Brundtland en 1987 : il définit le développement durable et impose le respect des ressources naturelles comme si elle avait une dignité. - Pour les humains : liberté de culte, de conscience La machine, elle, a le même titre qu'un esclave, elle n'a aucun droit. [...]
[...] Un être vivant peut-il être assimilé à une machine ? Baudelaire, dans son recueil « Les Fleurs du mal », a dédié un poème entier à une charogne. En effet, dans ce poème, on y découvre un couple se baladant au bord d'un chemin découvrant un cadavre en décomposition. Au- delà de la scène macabre que Baudelaire a tenté de faire transparaitre, il a surtout voulu montrer que cette charogne reprenait vie : « tout cela descendait, montait comme une vague [ ] On eut dit que le corps, enflé d'un souffle vague, vivait en se multipliant ». [...]
[...] Nous demanderons alors si un être vivant peut être assimilé à une machine ? A priori, la réponse semble aller de soi, non, un être vivant ne peut être une machine, si on considère que le vivant est avant tout ce qui possède une pensée et une âme, c'est-à-dire une partie séparable du corps, immortelle et jugée par Dieu. En effet, on ne considère pas un caillou comme un être vivant parce qu'il n'a pas de partie séparable de son corps immortel et capable d'être jugée par Dieu. [...]
[...] Une « humanisation » de la machine ? La machine deviendrait de plus en plus humaine : elle développerait des sentiments, serait capable de penser par elle-même, d'apprendre par elle- même. Elle n'aurait donc plus qu'une âme nutritive, mais sensitive, voire intellective. Voici quelques exemples : - Star-Wars, Wali : des films où les robots expriment des sentiments. - La bête humaine de Zola : le train devient un meurtrier. B. Un asservissement de l'homme à la machine Scardigli démontre les possibilités que peut engendrer le développement des nouvelles technologies, selon 6 domaines. [...]
[...] Les animaux sont-ils des machines, au même titre que les plantes ? A posteriori, un être vivant peut être assimilé à une machine, si l'on considère qu'un être vivant répond à la définition d'Aristote, selon laquelle il y a trois « types » d'âmes. De sorte, une machine peut être assimilée à être vivant puisqu'elle consomme sa propre nourriture (l'énergie) pour fonctionner. Il faut alors comprendre par ici que la machine possède une âme nutritive, ce qui permet d'affirmer qu'une machine est un être vivant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture