morale, intérêt général, Emmanuel Kant, intérêt individuel, intérêt personnel, Socrate, Sénèque, Rousseau, mensonge, Durkheim, conscience morale, souffrance, Épicure, Hannah Arendt, Platon, Pascal
Souvent, on a tendance à opposer l'action vertueuse à l'action intéressée, ce qui évoque alors un lien entre la morale et l'intérêt. Nous pouvons alors nous interroger sur : Être moral, est-ce renoncer à son intérêt ? Être moral, c'est agir par pur devoir ou encore agir selon certains principes visant à obtenir le bonheur. Agir par intérêt, c'est être poussé à agir par la recherche d'un gain. Un tel sujet nous pousse à nous demander si suivre la morale mène à renoncer à son propre intérêt alors qu'on peut penser que suivre sa morale est complètement immoral.
[...] L'intérêt d'un individu Il faut se demander avant d'agir au sens de Emmanuel Kant, si une règle d'action peut-elle être la règle de tous les hommes placés dans la même situation. Si oui, c'est qu'on est en présence de la loi morale, contrairement si la réponse est non, cela signifie qu'on privilégie notre propre intérêt et qu'on veut faire une exception pour soi. Par exemple, si on est dans une situation où on peut se demander si on a le droit de mentir, on ne doit pas se demander si le mensonge peut parfois être avantageux pour moi ou pour d'autres. [...]
[...] L'homme peut alors se détourner du bien collectif vers son bien personnel et donc agir de façon immorale. Rousseau affirme que la nature de l'homme est une nature où règne l'égoïsme. D'après la phrase de son texte "discours sur l'origine de l'inégalité" : " Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible." Rousseau affirme qu'il privilégie le propre intérêt à l'intérêt général, mais à condition que cela ne cause pas de mal à l'autre. Selon lui la morale s'apprend et tout dépend de l'éducation. [...]
[...] Mon bien moral s'oppose au plaisir de l'humain dans la mesure où il faut renoncer à ma relation avec certains individus pour éviter de corrompre mes mœurs. Conclusion Pour conclure, être morale n'est pas renoncer à son propre intérêt, car l'action morale est spontanée grâce à la nature de l'homme qui est à la fois immoral et à la fois qui évoque des sentiments qui fondent l'essence de notre continence morale et qui est toujours supérieur à notre égoïsme, en vrai tout dépend de l'éducation de l'homme. Donc la morale ne dépend pas de l'intérêt de l'homme. [...]
[...] Ensuite, Durkheim nous montre que l'impact de notre moral sur la relation entre nous et autrui n'est que peu impactant dans la collectivité. Si l'on remarque l'évolution et les changements qui se sont produits au cours de l'existence, la morale individuelle vient conforter et participe à la consolidation de la conscience collective. Toutefois, le caractère intrinsèque de l'homme est subjugué lorsque l'éducation offerte ou la morale qu'un individu éprouve envers les autres ne lui est pas rendue. L'homme s'identifie particulièrement à ce qu'il porte comme moral ou vertu alors selon Durkheim, lorsqu'il n'identifie pas ses valeurs chez autrui, un conflit peut naitre entre le bien moral de l'individu et le plaisir de l'humain en général. [...]
[...] En effet, pour Kant, l'action morale ne doit jamais dépendre des circonstances, des conditions ou de mobiles égoïstes, la morale est chez Kant du côté de la raison par exemple si une action n'est en aucun cas une action qui vise à me rendre heureux, notre action est bien morale au contraire si le bonheur est notre raison d'agir, alors, notre action n'est pas morale. Par ailleurs, au travers des écrits de Platon, on nous expose la pensée de Socrate qui s'inquiète du bien-être de l'autre. Il est plus préoccupé par les ressentis d'autrui et de l'interprétation morale que son interlocuteur peut avoir à son égard. Être moral pour Socrate c'est se rapprocher des autres et de se laisser grandir par l'avis de l'autre sur notre personnalité que de le faire soi-même. [...]
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