Le temps est une notion abstraire à la base, mais que l'homme a voulu concrète. En effet, il a créé le temps objectif pour servir ses intérêts et se repérer. L'existence même du temps fait de nous des êtres temporels, c'est un fait. Mais alors, qu'est-ce qu'être temporel ? Nous pouvons répondre qu'être temporel, c'est s'inscrire dans le temps et de plus, être mortel, avoir une certaine finalité, et donc avoir des limites (...)
[...] Nous sommes donc esclaves de notre peur de la mort. Enfin, nous sommes esclaves de cette limite qu'est la mort, car elle ne nous laisse pas le choix. En effet, elle est inéluctable, nous ne pouvons y échapper. Nous ne sommes pas immortels. Même si Platon considère que l'âme est immortelle, il y a quand même mort physique. Nous sommes condamnés à mourir. Nous sommes esclaves de son caractère inéluctable. En conclusion, être temporel apporte son lot de paradoxe (comme souvent chez l'homme Plusieurs éléments font de l'homme un être libre lorsqu'on considère le temps, mais beaucoup d'autres viennent contredire et amoindrir cette liberté en la transformant en esclavage. [...]
[...] Il en est esclave je n'ai pas le temps Il est esclave du temps et de la société et existe de moins en moins, devenant une machine au fur et à mesure. Enfin, si l'on considère le fait qu'exister, c'est avoir une âme, on peut remettre en question l'idée selon laquelle est temporel ce qui existe. En effet, selon Platon, le corps est le tombeau de l'âme car celui-ci est mortel. Il peut être affecté par une maladie er mourir. Pour l'âme en revanche, celle-ci ne meurt pas car la pire des choses qu'elle puisse connaitre est l'injuste. [...]
[...] En effet, nous pouvons la craindre. Ce comportement est un peu normal, dans la mesure où nous avons peur de l'inconnu. Celui-ci engendre frayeur et crainte. Pascal dira que c'est notre imagination qui crée ces sentiments, et qu'il ne faut donc pas imaginer. Ces sentiments ne sont donc pas logiques. En effet, Epicure dit la chose suivante : le fait d'être affecté est la marque de la vie. Cependant, lorsque l'on craint la mort, c'est qu'on est affecté par quelque chose qui ne peut en aucun cas nous affecter car nous serons morts et donc incapable d'en être affecté. [...]
[...] En quoi ce rapport engendre ou non liberté ? Nous verrons ensuite qu'être temporel, c'est être confronté au temps qui se trouve être une limite de lui-même. Enfin, nous analyserons le fait qu'être temporel, c'est se heurter à une finalité : la mort. Nous pouvons donc affirmer qu'être temporel, c'est exister. En effet, l'homme existe à partir du moment où il a conscience de sa mortalité. Le fait d'être mortel lui confère un statut privilégié. Il sait ce qui l'attend au bout de sa vie et qu'il n'est pas invincible (loin de là). [...]
[...] En effet, si nous étions immortels, nous serions peut être effrayés par cet infini qui s'offre à nous. Or l'infini fait peur aux hommes (la peur du vide). Prenons l'exemple des suicidaires : ils sont libres de mettre fin à leurs jours. S'ils étaient immortels, ils ne le pourraient pas et vivrait indéfiniment avec leur mal- être, sans aucune alternative. De plus, ce repère nous permet de nous fixer des objectifs que l'on veut réaliser avant notre mort. On se sent libre de faire tout ce que l'on veut avant cette échéance. [...]
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