Être libre, être seul, liberté, solitude, isolé, état de liberté, libre arbitre
Être libre signifie n'être soumis à aucune contrainte, avoir le pouvoir d'agir, se déterminer à sa guise, en quelque sorte avoir le libre arbitre tout le temps dans n'importe quelle circonstance sans avoir à se soucier des autres. En parallèle "être seul" pourrait vouloir caractériser un état qui serait le fait de ne pas être en compagnie d'autrui, d'être isolé, de se tenir à l'écart. On voit bien qu' “être libre" et "être seul" sont deux groupes de mots qui ont quand même un certain lien puisque dans ces deux termes il y a l'idée "qu'un individu lambda n'intervienne pas dans la vie de l'autre"; l'un pour ne pas entraver, déranger son état de liberté et favoriser son libre arbitre et dans l'autre pour respecter en quelque sorte son envie de solitude, donc laisser la personne "marginalisée", mise à l'écart.
[...] Faire cette action est son droit, c'est un plaisir pour lui, pourtant il ne pourrait le faire tout simplement parce qu'il dérangerait son voisinage. Cet individu va donc être face à une contrainte, et il devra s'imposer des barrières, des limites pour respecter ceux qui vivent à proximité de lui. Les autres représentent donc bien une contrainte à ma liberté individuelle et sont donc un obstacle à mon épanouissement personnel. Tant qu'une personne vivra en société, elle ne pourra en soi, jamais atteindre l'état d'une liberté dite d'indépendance absolue. [...]
[...] Si l'homme avait préféré vivre reclus sur lui-même, en ne côtoyant pas ses semblables, l'espèce humaine ne serait sûrement pas ce qu'elle est aujourd'hui. Et aujourd'hui encore, la théorie reste la même, un homme seul ne peut être libre, car il ne peut se suffire à lui-même, il aura forcément besoin d'autrui à un moment ou un autre et s'il se refuse d'accepter le fait qu'il ne peut vivre seul de manière constante il réduit donc par sa faute, sa propre liberté. Par exemple, prenons l'exemple la nécessité de manger pour un être humain : Tout être humain doit manger pour vivre. [...]
[...] Aussi, même si les autres peuvent être considérés comme un obstacle, une atteinte à ma liberté, il faut cependant voir plus loin. On dit souvent que ce que nous voyons chez les autres n'est que le reflet de nous-même. Prenons un exemple à une échelle plus restreinte : Lorsque l'on se met en couple généralement on cherche une personne qui ait les mêmes goûts, qualités que nous, soit justement une personne possédant des qualités dont on ne possède pas nous même, c'est un jeu de miroir. [...]
[...] En effet, lorsque l'on vit en société, on ne peut pas se permettre de tout faire, dans n'importe quelle circonstance. Il y a des règles formelles (les lois écrites, règlements . ) et les règles informelles (qui sont en faites les mœurs, les habitues, coutumes, propres à chaque société) qui se mettent en place (et ceux depuis notre plus jeune âge) afin de nous conditionner et ainsi par la suite pouvoir vivre en harmonie avec nos pairs. Prenons l'exemple d'une personne habitant dans un immeuble qui souhaiterait écouter de la musique à un niveau de sonorité assez élevé à une heure avancée de la nuit. [...]
[...] Dans la plupart des cas, n'importe quel Homme a besoin de vivre en société pour réellement profiter de sa liberté en dépit des contraintes. La liberté ce n'est pas uniquement le fait de pouvoir faire tout ce que bon nous semble c'est aussi l'idée d'avoir l'opportunité de réaliser des choses que l'on aime avec des personnes que nous apprécions. Le principe d'être heureux et de partager son bonheur avec les autres est une condition pour être libre. Une personne qui posséderait tout ce qu'elle voudrait, aurait atteint un certain idéal de vie (financièrement par exemple), mais serait condamnée à en profiter seule, ne serait pas aussi heureuse s'il avait pu le partager, en profiter avec les autres. [...]
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