La liberté tout comme le plaisir sont deux notions pour lesquelles de nombreux penseurs et philosophes ont éprouvé beaucoup d'intérêt, et ce depuis de très nombreuses années. Parmi eux, on pourrait par exemple citer Rousseau, mais aussi Platon, Kant, ou bien encore Descartes. Tout être humain - libre de droits - a pour volonté d'être libre. On entend par cela agir selon ses envies, ses besoins, et assouvir ses propres plaisirs. L'objectif de ce travail étant de savoir si la notion de liberté était liée de manière intrinsèque au plaisir, nous verrons en premier lieu en quoi la liberté peut être une quête du plaisir, avant de voir en quoi celle-ci peut être une contrainte pour l'Homme. Nous verrons enfin les limites de la liberté, bien que celle-ci puisse procurer du plaisir.
[...] En philosophie, on considère ainsi que « la liberté authentique, ce n'est donc pas de faire ce qui nous plait, mais d'effectuer un choix éclairé ». L'homme, être doté d'une raison, à la différence de l'animal, se doit ainsi d'être maitre de lui-même, et de « s'imposer des limites » quant à son plaisir et ses désirs. Nul n'a donc la possibilité de faire tout ce qu'il souhaite, tout ce qui lui plait La liberté de l'Homme n'est-elle pas finalement limitée, bien qu'elle puisse lui procurer du plaisir ? [...]
[...] La notion de liberté ne serait donc pas rattachée au plaisir lui-même, mais bien au fait de « pouvoir faire des choix libres et conscients ». Comme précisé plus haut, l'homme serait ainsi, selon Descartes, doté d'une « liberté éclairée ». Celui-ci ajoute même qu'un « acte n'est libre que s'il résulte d'un choix de notre volonté. Il s'agit en fait d'un pouvoir, celui de se déterminer indépendamment de toute contrainte extérieure, mais aussi d'être la cause de nos actes ». [...]
[...] Enfin, « choisir demande l'usage de la raison ». L'homme est un être doté de raison. Une fois ses choix effectués quant aux contraintes de la vie, l'homme, de par son raisonnement, aura préféré « ce qui sera le plus bénéfique pour nous (lui) et pour la société, d'un point de vue moral et politique ». Ainsi, chacun peut bénéficier d'une certaine liberté, et d'un certain plaisir. [...]
[...] Un « Contrat Social » se doit donc d'être établi, sans quoi la liberté de chacun pourrait avoir des conséquences sur celle des autres, au sein de la société. La liberté est en réalité établie sur des contraintes, ainsi que des obligations. Comme le précise le philosophe Hobbes dans Le Léviathan, « Dans le gouvernement d'un Etat bien établi, chaque particulier ne se réserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre commodément, et une parfaite tranquillité, comme on n'en ôte aux autres que ce dont ils seraient à craindre ». [...]
[...] Celui-ci est alors doté d'un « libre-arbitre », ci-bien nommé par Descartes dans ses Méditations Métaphysiques, lui permettant « de faire une chose ou de ne pas la faire sans qu'aucune force extérieure nous y contraigne ». L'homme est ainsi libre, et peut donc d'une certaine manière, faire ce qui lui plait. Celui-ci doit en revanche se soumettre à certaines obligations, qu'il choisit par contrainte. Bien qu'étant une contrainte, cela demeure son choix, et donc, ce qui lui plait davantage La liberté peut-elle devenir une contrainte pour l'Homme Si l'homme est, certes, doté d'une certaine liberté, laquelle lui apporte du plaisir, celui-ci reste en revanche sujet à diverses lois, devoirs et obligations. [...]
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