Etre libre se conçoit habituellement comme faire ce que l'on veut. En effet, il semble que la liberté consiste à agir à sa guise, sans contrainte. Ce mot, dérivé du Latin "Libertatem" signifie "Etat de l'homme libre", lui-même dérivé de "Liber" ("Homme libre", par opposition à "Esclave"). Il s'agit de la possibilité qu'a l'homme d'agir de manière autonome, sans être soumis à la fatalité ou au déterminisme biologique ou social. C'est obéir à la loi que l'on s'est soi-même prescrite. En apparence, la traduction empirique de la liberté, qui est une conception spirituelle, est un acte quelconque qui n'est pas entravé par quelque chose ou par quelqu'un (...)
[...] Malgré une certaine base que sont les lois, l'homme se sent libre et a pour but de faire ce que bon lui semble, or il n'est en réalité que l'objet d'un déterminisme qui guide son comportement vers tel ou tel choix. Ce n'est que puéril et irresponsable de n'en faire qu'à sa tête, c'est n'être pas libre, puisque la responsabilité (donc la maturité) et la prudence, sont indispensables à la liberté. C'est ainsi qu'être libre ne saurait signifier n'en faire qu'à sa tête, d'où la nécessité d'une maîtrise de soi pour qu'il y ait liberté. [...]
[...] Dissertation : Etre libre, est-ce n'en faire qu'à sa tête ? Etre libre se conçoit habituellement comme faire ce que l'on veut. En effet, il semble que la liberté consiste à agir à sa guise, sans contrainte. Ce mot, dérivé du Latin «Libertatem» signifie Etat de l'homme libre lui-même dérivé de Liber Homme libre par opposition à Esclave Il s'agit de la possibilité qu'a l'homme d'agir de manière autonome, sans être soumis à la fatalité ou au déterminisme biologique ou social. [...]
[...] Le fait d'être libre de ses actes implique cette notion de responsabilité, étant donné que les actes ont été commis librement et sans contraintes. C'est justement parce que l'homme est libre que les notions de blâme et de louange ont encore un sens. Si l'homme était forcé par une nécessité, s'il n'était pas libre, alors comment le tenir pour responsable ? Comment reprocher à quelqu'un quelque chose qu'il n'a pas voulu délibérément faire ? Nous pouvons donc en déduire que si l'homme n'est pas libre, il ne peut être tenu pour responsable. [...]
[...] Dès lors, nous pouvons donner une réponse négative à la question Etre libre, est-ce n'en faire qu'à sa tête ? puisque faire ce qu'il nous plait serait une forme de manque de responsabilité. En effet, l'aspect absurde de la liberté se révèle alors. Peut-être y a-t-il une raison, comme faire quelque chose d'excentrique, sortir de l'ordinaire. Ce désir de faire ce que l'on veut est là parce que nous avons envie de se sentir exister, de vivre tout simplement, étant donné que faire quelque chose d'original est un désir de reconnaissance, qu'on parle de nous. [...]
[...] Par exemple, la tragédie est une bonne invitation à la lucidité, un appel à la responsabilité. Etre libre, ce n'est pas toujours faire ce que l'on veut, étant donné qu'il y a de l'involontaire dans le volontaire. Il faut réfléchir aux conséquences de nos actions, même si nous ne sommes pas totalement maîtres des conséquences de nos actions. Il y a de l'involontaire dans le volontaire et c'est cela que nous devons assumer, nous sommes obligés de l'accepter, certaines de nos actions sont irrévocables. [...]
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