La problématique que nous allons étudier porte sur la notion, la nature de la liberté. La question qui découle directement de celle-ci est : qu'est-ce que la liberté ? Est-ce faire ce que je désire ? Deux notions liées sont à évoquer et à clarifier : ce sont les notions du faire et du vouloir. Ces deux idées sont essentielles dans cette problématique et pour l'opinion, elles sont le fondement, l'essence de la liberté.
La liberté se résume-t-elle au faire et au vouloir ? L'opinion reçue est-elle vraie et justifiable ? C'est ce que nous allons tenter de démontrer dans une première partie : nous justifierons l'opinion reçue, nous étayerons cette hypothèse avec divers arguments. Dans un second temps, nous contesterons l'idée reçue et nous montrerons ses conséquences. Enfin, nous développerons une analyse portant sur l'authentique liberté (...)
[...] De plus, les autres hommes ne sont pas obligatoirement des contraintes : au contraire, le co-pilote par exemple, a un rôle essentiel dans le pilotage de l'avion : il est indispensable. D'ailleurs, il existe plusieurs sortes de contraintes : l'apprentissage tout d'abord, le fait de répéter les même gestes pour savoir et acquérir un savoir-faire ; et les contraintes qui ne sont pas toujours des contraintes mais elles peuvent me permettre d'avancer. L'idée d'un faire absolument pur est fausse. Etre libre, c'est faire ce que je veux Dans cette phrase, il y a le faire et le vouloir. [...]
[...] En première approche, cet exemple semble justifier l'opinion reçue. En effet, l'image du ciel est celle d'un milieu sans obstacles, sans contraintes. On a donc un pilote dont l'action est libre, il n'est jamais perturbé par des obstacles. Cet homme est libre, il agit sans subir de contraintes, on appelle cela le faire pur. Cette image nous permet de justifier l'opinion reçue mais révèle une autre question : cette liberté d'action est-elle possible? Considérons maintenant une seconde image afin de justifier l'opinion reçue : un ravisseur et son otage. [...]
[...] Alors qu'est-ce que la liberté? La liberté c'est respecter ses lois, les règles que l'on s'impose à soi-même. Nous avons vu que la liberté, dans le sens je fais ce que je veux impliquais une absence totale de contraintes. Mais le fait qu 'un milieu sans contraintes n'existe pas, implique qu'une telle liberté n'existe pas non plus. Ainsi, certaines contraintes sont essentielles à la liberté et peuvent nous être utile pour progresser. De plus, on pense être libre lorsque l'on décide ou que l'on choisit quelque chose, on pense faire ce que l'on veut alors qu'en réalité notre volonté est dominée par nos passions, nos désirs. [...]
[...] Une volonté libre est maîtresse de ses passions. Ici, c'est le contraire, la colère est maîtresse de sa volonté : elle n'est donc pas libre. Considérons enfin les lois auxquelles l'homme peut être confronté. Il y a tout d'abord les lois de la nature qui sont incontournables, que l'homme ne peut pas dévier, il est obligé d'obéir à ces lois. Il y a aussi les lois politiques qui peuvent être vus comme des contraintes, mais si les hommes les respectent, c'est parce que leur peur domine leur volonté de les oublier, de passer à côté. [...]
[...] Ici, l'enfant à décidé, il a pris une décision, car il a la volonté de faire ses devoirs avant de s'amuser. Sa volonté d'apprendre, de réussir à l'école à l'avantage sur sa passion pour les jeux vidéos. Il a décidé de se concentrer pour ensuite se détendre. L'enfant s'impose alors sa propre lois qui pourrait être : les devoirs passent avant les loisirs Dans ce cas, l'enfant s'interdit lui-même de se faire plaisir. Il se contraint. L'enfant est libre de respecter ou non cette lois car c'est lui seul qui se l'impose. [...]
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