On dit souvent que les lois sont faites pour être transgressées; qu'au fond, obéir aux lois, c'est déjà perdre un peu de sa liberté. En effet, être libre, c'est avoir une liberté d'action, de jugement, d'expression. Pouvoir agir selon mon propre entendement sans être empêché de faire ce que je veux.
Agir selon ma propre volonté, mon libre-arbitre. Ne pas avoir de contraintes, puisque mes choix, délibérés, résultent d'une action consciente de ma réflexion. Au contraire, obéir c'est accepter consciemment l'autorité de quelqu'un, se plier à sa volonté.
[...] Néanmoins, n'obéir qu'à soi-même pourrait ressembler à agir selon ses passions, ses désirs, mais aussi ses préjugés Et cela pourrait mettre en danger ma vie sociale. Or l'homme libre est fait pour vivre en société. N'obéir qu'à moi- même pourrait donc dans un second temps mettre en péril ma propre liberté, d'où la nécessité de mettre des lois. Enfin, comme chacun cherche à protéger sa liberté, un courant politique, le libéralisme, a cherché à concilier conservation de ma propre liberté et conservation d'une société équilibrée. Être libre, c'est ne pas avoir de contraintes. [...]
[...] Certes, il l'est physiquement. Mais son bonheur n'est pas accompli. Pouvoir aller où bon lui semble ne le satisfait pas entièrement. Il a besoin d'un autre être humain, libre comme lui. Les lois sont là pour préserver la liberté de tous. Sartre déclare dans l'Être et le Néant que l'homme est un loup pour l'homme Une expérience a démontré que si dans une ville toutes les lois étaient levées un vendredi matin, si tous les interdits disparaissaient, la ville serait à feu et à sang le dimanche soir. [...]
[...] Pour devenir un homme libre, Émile aura obéi à qqn d'autre que de lui-même. Il semblerait donc que pour devenir un homme libre, il faille l'aide de qqn qui nous inculque les enseignements nécessaires à l'acquisition de cette liberté. Liberté pourrait donc finalement rimer avec obéissance. Finalement, il semblerait qu'il y ait un compromis entre liberté et obéissance qu'il soit nécessaire de trouver. On pourrait donc penser qu'il serait bon d'acquérir une pensée libre pour obéir à ce ou ceux qui nous semblent justes. [...]
[...] Plus de lois à respecter, plus de gouvernement à qui obéir. Et cela déboucherait automatiquement sur une perte de liberté pour tous. La liberté des uns s'arrêtant là où commence celle des autres, si la liberté de chacun est de pouvoir tuer autrui, alors il est certain que la liberté d'autrui est largement compromise. L'obéissance parait donc nécessaire à la vie en société, à la liberté de chacun. Émile ou de l'éducation, de Rousseau, retrace l'éducation d'un jeune garçon, de sa naissance jusqu'à son adolescence. [...]
[...] Etre libre, est-ce n'obéir qu'à soi-même ? On dit souvent que les lois sont faites pour être transgressées ; qu'au fond, obéir aux lois, c'est déjà perdre un peu de sa liberté ! En effet, être libre, c'est avoir une liberté d'action, de jugement, d'expression. Pouvoir agir selon mon propre entendement sans être empêché de faire ce que je veux. Agir selon ma propre volonté, mon libre arbitre. Ne pas avoir de contraintes, puisque mes choix, délibérés, résultent d'une action consciente de ma réflexion. [...]
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