S'il y a bien une chose pour laquelle les hommes n'ont jamais hésité et ce depuis la nuit des temps, c'est bien de faire verser leur sang et ce pour l'obtention de leur liberté. Or, de ce sens une question inévitable s'impose : "Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?". Ainsi donc, par le biais de cette question, on s'interroge sur la nature même de la liberté. Pour se prononcer sur la question on doit précédemment faire un raisonnement sur la question qui est de savoir si on est libre à tous les niveaux, celui du vouloir et du faire et bien évidemment de bien comprendre le sens de vouloir et faire.
[...] Chose intéressante : on est libre sans devoir faire quoi que ce soit. Car les pensées n'obéissent pas aux principes des actions mais au sens propre du terme, c'est-à-dire que nos pensées sont à nous c'est une pulsion qui nous est propre et que nous sommes libres de penser comme on le veut. Ce qui nous mène à dire que nous sommes maitres de nous-mêmes. Personne hormis l'individu en question n'y a accès. Nos pensées sont formulées à notre façon et dans une certaine mesure, à notre image. [...]
[...] Ce qui nous mène à la liberté totale en ce qui a trait à la survie sur le plan individuel. Pour Spinoza, Tout est nécessité. Ainsi certains aspects de notre liberté physique n'ont rien avoir avec la volonté qui est l'ensemble de tendances qui sont dirigées par la rationalité. Suite à la survie individuelle l'homme a également la liberté de forger son bonheur. Cette liberté selon Spinoza est une affaire d'autonomie car il faut user de sa raison pour se libérer et vivre pleinement sa vie. [...]
[...] Ce point nous ramène à l'argument sur la liberté physique, c'est-à-dire que tous les humains naissent libres et égaux. Sans contraintes, sans entraves à notre volonté, impossibles de garantir la liberté à tout le monde. Il faut donc savoir contrôler ses pulsions. Sinon, on versera dans l'égocentrisme. Ce qui nous amène au deuxième point il faut savoir distinguer entre une liberté positive (pour faire le bien) et une liberté négative qui cause le mal. C'est dans le but de préserver la liberté positive de tous que la loi punit la liberté négative. [...]
[...] Ce qui nous mène à la liberté absolue qui au cas ou nous serons privés de notre liberté physique, le jour ou nous ne serons plus en mesure de faire ce que l'on veut, on restera tout de même libres, à force de pouvoir penser, formuler des opinions. Ce qui nous mène a abordé les contraintes morales et juridiques. Dans un troisième temps, il y a les contraintes morales et juridiques qui selon Rousseau et Kant, la liberté sont une affaire de lois. Sans lois, il n'y aurait pas de libertés. Autrement dit, la liberté doit obéir à une règlementation. Pour approfondir ce sujet nous définirons trois points. Pour le premier point la liberté de l'un définit là où commence la liberté de l'autre. [...]
[...] Dans cet exemple on peut en conclure que la liberté n'est pas de faire ce que l'on veut, mais bien ce que l'on doit. Pour conclure les contraintes il y a également le point d'être réellement libre, celui qui ne commet point de mal. Seule une personne moralement saine, qui contrôle ses pulsions et qui ne fait pas tout ce que sa volonté lui dicte de faire jouit d'une véritable liberté, sous toutes ses formes. En reprenant le précédent exemple du criminel ce dernier est privé de sa liberté et doit purger sa peine. [...]
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