Sartre montre clairement que, selon lui, l'existence précède l'essence en montrant qu'avant notre naissance, rien ne nous définit. Il dit que notre totale liberté est entre nos mains et que tous les choix sont possibles pour nous définir une essence. Cette liberté nous amène même à créer notre propre environnement et rend un monde idéal accessible, puisque c'est nous qui en décidons la direction (...)
[...] À ces théories s'ajoute celle de la mauvaise foi. On reconnaîtra, aux suites des idées de Sartre, la possibilité de se mentir à soi-même. C'est à partir de ce moment là qu'on se mit à pouvoir douter de nous-même : la seule certitude perçue par la plupart des autres penseurs, notre propre réflexion, est maintenant mise en doute. Dans la mauvaise foi, on considère les actes de refuser de choisir, de refuser d'être responsable de ses actes et de refuser de se montrer tel que l'on est. [...]
[...] Il faut répondre aux attentes des électeurs. André Boisclair fut un acteur de la politique qui a sorti de l'ordinaire par son homosexualité, son âge et son passé mouvementé. Il était donc clair que la situation présente devant lui allait en sens contraire de sa volonté. D'après Sartre, tout individu est libre puisque son existence précède son essence. Ainsi, l'homme peut se définir lui-même ainsi que la vie qu'il entreprend. Sartre dit donc que l'homme se construit comme projet. On pourrait dire que M. [...]
[...] Devant celle-ci, plusieurs auraient choisi d'accepter la situation et de modifier leur projet, mais Boisclair a agi tout autrement. Il a refusé la situation et s'en est tenu à son projet. On voit bien que, bien souvent, on peut croire que certains faits nous restreignent et nous enlèvent notre liberté, mais ce politicien nous a bien montré jusqu'où la volonté peut nous amener. Il n'y a pas si longtemps, qui aurait pensé qu'un homosexuel soit chef d'un parti politique. Il y a quelques semaines, André Boisclair a remis sa démission au parti politique dont il était chef. [...]
[...] Cette création, nous la faisons, selon Sartre, par notre existence. Il considère, en effet, que l'existence précède l'essence, que cette dite essence se définit par les choix que fait l'individu qui existe. C'est ce qu'il appelle le projet. Ce concept put évoluer, entre autres, grâce à l'évolution simultanée de l'athéisme, du transfert de la pensée qui suppose qu'une puissance divine détermine l'homme pour une pensée totalement plus humaniste qui suppose que l'homme se définit lui-même. La liberté absolue telle que l'entend Sartre est expliquée par la liberté en situation. [...]
[...] Il existe une hiérarchie dans la société qui fait en sorte que certaines personnes sont dominées. Dans cette optique, elles subissent le sort que les dominants leur réservent. Sartre prétend que nous sommes libres en toutes situations, puisque nous avons le choix de réagir d'une façon ou d'une autre face à celles- ci, mais qu'en est-il lorsque nous sommes enfants? Avant un certain âge, une certaine maturité intellectuelle reste à acquérir pour pouvoir prendre par soi-même de telles décisions et cette période est primordiale dans la vie des hommes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture