« Le bonheur de l'être humain n'est pas dans la liberté, mais dans l'acceptation d'un devoir ». (Saint-Exupéry). L'humain doit en effet prendre en charge sa liberté pour mener sa vie à bon terme. L'homme peut être responsable, car la responsabilité implique la liberté et la volonté qui sont deux facultés propres aux humains que l'on ne retrouve pas chez l'animal. La responsabilité désigne une certaine maturité psychologique, la faculté de bien juger, de prendre des décisions raisonnables et avisées. Elle peut également signifier une charge que l'on accepte d'assumer et renvoie à des capacités de décisions pour un domaine donné. L'homme en tant qu'être raisonnable peut-il assumer pleinement sa responsabilité ou est-il soumis à des pulsions externes qui l'en empêchent ?
[...] Dans notre société, l'homme doit se donner de nouvelles responsabilités concernant la perpétuation de l'humanité. La responsabilité est alors l'ensemble des obligations que nous avons à l'égard d'êtres qui n'existent pas encore. L'homme responsable est donc l'homme qui mesure non seulement la portée de ses actes et qui réfléchit aux conséquences de ses agissements mais qui agit aussi en fonction de l'intérêt de la communauté et pas seulement de ses intérêts personnels. L'homme responsable doit donc respecter une certaine éthique pour éviter de nuire à la société. [...]
[...] Pour être responsable, il faut agir en connaissance de cause. Ce qui est requis, c'est la lucidité, la connaissance, en un mot un état de conscience. Il faut pouvoir prévoir les conséquences d'une action, savoir distinguer le bien et le mal ce qui permet de qualifier l'homme d'être responsable. Mais avant de parler de l'état de conscience des individus, il me paraît intéressant de distinguer ce qui relève véritablement de la responsabilité. Etre responsable consiste à faire des choix et à être capable de les justifier et surtout d'en assumer les conséquences. [...]
[...] De ce point de vue, nous pourrions donc dire que nos actes échappent à notre responsabilité, nous serions alors en quelque sorte déterminés par notre inconscient. Cependant il est difficile d'affirmer que nous ne sommes pas responsables de nos actes. Ces actes sont bel et bien les miens, n'en suis-je donc pas de toute façon responsable ? De plus, si je n'étais pas responsable de certains de mes actes pourrait-on encore parler de liberté humaine ou même de morale. La responsabilité est donc liée à la conscience. [...]
[...] Elle peut également signifier une charge que l'on accepte d'assumer et renvoie à des capacités de décisions pour un domaine donné. L'homme en tant qu'être raisonnable peut-il assumer pleinement sa responsabilité ou est-il soumis à des pulsions externes qui l'en empêchent ? L'homme est un animal qui a une raison lui permettant d'exercer sa responsabilité, cependant il peut aussi être victime de ses pulsions. Mais l'homme a-t-il la capacité de surmonter ses passions ? Chez l'animal, la nature concerne les instincts. Ils déterminent un mode de comportement précis et relativement immuable. [...]
[...] On dit alors également qu'il est irréfléchi et irresponsable. On considère implicitement que la conscience serait la condition de la responsabilité. Dans une même perspective, lorsqu'il s'agit de juger une personne au tribunal, on cherchera à déterminer son degré de responsabilité en se demandant si ses actes ont été commis consciemment, si on ne peut pas déterminer des circonstances atténuantes. Ces circonstances atténuantes peuvent être de trois types. Premièrement il y a les contraintes extérieures ou sociales avec notamment les menaces, les violences, les pressions du milieu familial ou encore les préjugés. [...]
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