Être conscient de soi, être maître de soi, bien et mal, servitude, inconscience, cogito, René Descartes, Michel de Montaigne, doute, Sigmund Freud, Socrate, pulsions
Husserl a écrit "Toute conscience est conscience de quelque chose". Cette citation pourrait être complétée par "ou de quelqu'un". L'Homme est conscient de son existence, de sa vie, parce qu'il fait des choix, qu'il est libre dans la plupart des cas. L'étymologie du terme "conscience" est cume scire, savoir avec. Ce terme a deux sens. D'une part, il peut renvoyer à la conscience morale, c'est-à-dire à la connaissance qu'à l'Homme du bien et du mal.
[...] Les thèmes de conscience, inconscience et liberté sont liés ici. En effet, pour être maître de lui, l'Homme doit être conscient de lui, de son existence et se connaitre. Or, des rêves, pensées ou encore gestes inconscients peuvent naitre chez tout un chacun. Les choix faits par l'Homme sans une connaissance complète de la situation d'eux-mêmes reviennent à lui ôter une part de liberté. Ainsi, l'Homme n'est pas toujours maître de lui-même, il peut même dans certains cas devenir esclave de lui-même, notamment dans le cadre de certains désirs et pulsions. [...]
[...] Être conscient de soi, est-ce être maître de soi ? Husserl a écrit « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Cette citation pourrait être complétée par « ou de quelqu'un ». L'Homme est conscient de son existence, de sa vie, parce qu'il fait des choix, qu'il est libre dans la plupart des cas. L'étymologie du terme « conscience » est cume scire, savoir avec. Ce terme a deux sens. D'une part, il peut renvoyer à la conscience morale, c'est-à- dire à la connaissance qu'à l'Homme du bien et du mal. [...]
[...] L'inconscient vient cependant perturber ce schéma, rendant ainsi la maitrise de soi, partielle. A. La place de l'inconscient Freud est le grand philosophe de l'inconscient. Il a écrit : « Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison ». Cela signifie que des pensées involontaires peuvent surgir dans notre esprit sans que nous sachions pourquoi et sans la possibilité de les faire partir. La conscience n'est pas l'unique « habitante » de notre esprit, de nos pensées. Par exemple, il est difficile pour un pratiquant débutant de yoga ou de méditation de faire le vide dans sa tête. [...]
[...] L'auteur est en effet, juge et partie. La connaissance de soi supposerait ainsi la partialité. Il faut en effet reconnaitre tant ses qualités que ses défauts, tant les bons choix que les mauvais. Cela n'est pas toujours évident. Autrui a toute sa place pour faire la lumière sur la connaissance de soi. Cependant il peut être guidé par certaines idées propres à lui en dressant le portrait d'un autre (jalousie, haine, amour). Se connaitre soi-même nécessite donc du temps et de la partialité. [...]
[...] Cela empêche en partie la maîtrise de soi. B. Les limites de la conscience La conscience peut d'une part mettre en avant l'existence d'une certaine opacité. Des exemples peuvent être cités en ce sens : ne plus remarquer des bruits familiers tels que le passage de trains ou d'avions à force de les entendre ou encore se souvenir brusquement d'une chose sans raison apparente. Le philosophe Leibniz explique que ces phénomènes perceptifs sont liés à une certaine part d'obscurité de notre propre conscience. [...]
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