Sciences humaines et arts, maître de soi-même, Sigmund FREUD, inconscient psychique
Traditionnellement on tend à prétendre que l'homme est par nature conscient, ce qui le rend maître de lui-même et, par conséquent, libre. Mais est-ce si évident ? Notre conscience est-elle garante de notre liberté, n'est-on plus libre dès lors qu'une part de nous est inconsciente ?
Tout d'abord, il est important de définir les termes du sujet de façon à lui donner un sens. Le verbe "être" signifie exister; la conscience est un savoir immédiat de soi ou du monde, nécessaire à l'édification d'une connaissance.
[...] CONCLUSION : Traditionnellement l'Homme pense être maître de lui-même et libre de nature. Nous avons pourtant vu que cela n'allait pas de soi. En effet, bien que conscient, l'Homme possède également une part d'inconscience qui s'oppose à cette maîtrise. Dans le cas d'un inconscient physiologique, la liberté s'acquiert par un effort de raison. Au contraire, l'homme ne peut théoriquement pas se libérer d'un inconscient psychique. Nous ne pouvons cependant pas en rester là, car cela pose le problème de la responsabilité. [...]
[...] Ce texte nous permet de comprendre que même si l'homme est souvent soumis par des passions d'origine corporelle, en prenant conscience des causes de ces passions, il est capable de se rendre maître de lui-même par un effort de raison. Pour Descartes, il serait donc possible de maitriser son inconscient. Cette première partie montre que, l'inconscient étant d'origine physiologique, nous sommes en mesure de le maîtriser. Mais, l'existence de phobies, de pulsions dominantes dont il semble impossible de se libérer de cette manière, peut nous faire douter de cette hypothèse. Alors, l'inconscient se nicherait-il au sein de notre esprit ? Redéfinissons l'inconscient comme une réalité de l'esprit, qui dominerait la conscience. [...]
[...] Être conscient est-ce être maître de soi-même? INTRODUCTION Traditionnellement on tend à prétendre que l'homme est par nature conscient, ce qui le rend maître de lui-même et, par conséquent, libre. Mais est-ce si évident ? Notre conscience est-elle garante de notre liberté, n'est-on plus libre dès lors qu'une part de nous est inconsciente ? Tout d'abord, il est important de définir les termes du sujet de façon à lui donner un sens. Le verbe "être" signifie exister; la conscience est un savoir immédiat de soi ou du monde, nécessaire à l'édification d'une connaissance. [...]
[...] Dans ce cas, il nous est impossible d'être pleinement maître de nous-même. Nous venons de voir dans cette deuxième partie que, plutot que physiologique, l'inconscient serait psychique. Puisqu'il domine notre être, il nous est impossible de le maîtriser. Mais, prétendre que nous ne sommes absolument pas libre est une manière de se déresponsabiliser, cela pose un problème moral. Alors, ne doit-on pas dépasser l'inconscient quelle que soit sa définition ? Si l'inconscient est psychique, il domine notre être et nous lui sommes soumis, nous ne pouvons pas être libre. [...]
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