Au début du texte, Aristote compare l'ami et le flatteur. L'ami semble vouloir notre bien tandis que le flatteur veut provoquer notre plaisir. Nous pouvons définir « notre bien », ou bien intérieur, comme la joie de l'être, que donne la compagnie d'un ami. Ainsi, l'ami n'est pas là pour nous faire des louanges, mais pour être juste envers nous. Le flatteur quant à lui essaie de nous séduire par des manières doucereuses (...)
[...] Celui-ci préfère posséder le savoir et la culture : l'homme est un être complexe qui valorise la connaissance aux plaisirs. Puis, nous nous apercevons que l'éthique, c'est-à-dire nos valeurs morales, prime également sur le plaisir. Aristote nous en parle à la suite de l'intelligence. En effet, nous constatons dans la vie de tous les jours que nous préférons laisser de coté nos plaisirs s'ils enfreignent notre moralité. Prenons un exemple : dans certains pays, il est interdit de faire l'amour avant le mariage. [...]
[...] Le coupable ressent du plaisir en accomplissant un acte déshonorant. De là, considérons que des limites s'imposent entre le bien, le désir et le plaisir. L'homme recherche sans arrêt le bien qui contribue au bonheur. Dans la troisième partie, Aristote nous liste les verbes qui renvoient à un bien intellectuel. Pour comprendre, on peut définir ce qu'est posséder les vertus: il s'agit de posséder des qualités chez un homme honnête. Ensuite, nous savons que l'homme est un être avide de savoir. [...]
[...] Dans sa conclusion, Aristote lie également le plaisir et le bien en affirmant qu'ils sont différents. Pourtant, en réalité, le plaisir est toujours présent quand une bonne action est accomplie, c'est-à-dire, le bien d'une personne. Mais il reste indéniable que le plaisir ne se calque pas toujours sur le bien. Aristote nous fait comprendre en quoi le bien et le plaisir sont différents alors qu'au départ, on serait tenté de penser le contraire. Nous nous apercevons que l'homme, en voulant accéder au bonheur, est contraint de faire des choix et de laisser le plus souvent l'intelligence et la moralité primer sur les plaisirs. [...]
[...] L'ami semble vouloir notre bien tandis que le flatteur veut provoquer notre plaisir. Nous pouvons définir notre bien ou bien intérieur, comme la joie de l'être, que donne la compagnie d'un ami. Ainsi, l'ami n'est pas là pour nous faire des louanges, mais pour être juste envers nous. Le flatteur quant à lui essaie de nous séduire par des manières doucereuses. Peut être cherche-t-il à nous amadouer pour qu'il parvienne à ses fins. Celles-ci sont sûrement contre nos valeurs morales, le flatteur peut être dangereux pour nous. [...]
[...] Ici, le bien est ambigu car l'ami veut notre bien en restant honnête avec nous, il n'hésite pas à nous dire la vérité, même si elle n'est pas agréable à entendre. Cela conduira à notre bien, même si sur le moment, les paroles peuvent nous blesser car notre ami nous remettra dans le droit chemin Par ailleurs, le flatteur, en provoquant notre plaisir, provoque aussi un bien momentané. En effet, sur l'instant, nous sommes rayonnants, mais ce bien est éphémère, car ce n'est pas un bien profitable. [...]
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