De nos jours, les citoyens, en particulier les libéraux, reprochent souvent à l'état d'être trop présent dans la société, entrainant ainsi une réduction de leur liberté. Celle-ci étant fréquemment bafouée, nous pouvons avoir une certaine tendance à penser que l'état n'apporte rien de bénéfique à la liberté. Toutefois cette notion peut avoir plusieurs sens tout en restant confuse.
En effet, le problème de la liberté s'analyse selon deux niveaux différents, le niveau moral et politique d'une part et le niveau philosophique d'autre part, d'où l'importance de savoir si la liberté existe réellement ou si ce n'est qu'une illusion (...)
[...] L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? Les caractéristiques de la notion de liberté II) La liberté peut-elle s'exprimer dans l'état de nature ? III) L'état serait la réalité effective de la liberté De nos jours, les citoyens, en particulier les libéraux, reprochent souvent à l'état d'être trop présent dans la société, entrainant ainsi une réduction de leur liberté. Celle-ci étant fréquemment bafouée, nous pouvons avoir une certaine tendance à penser que l'état n'apporte rien de bénéfique à la liberté. [...]
[...] Ainsi, la connaissance du déterminisme dans la nature doit éviter de faire l'homme un empire dans un empire qui ferait exception aux lois naturelles. II- L'Etat est l'ennemi de la liberté L'Etat, par les lois qu'il impose, réduit le champ de la liberté. En effet, c'est un instrument d'oppression. L'individu doit se gouverner lui-même. L'Etat n'exerce que pressions, violence et lois sans se préoccuper de la défense des libertés des citoyens. L'Etat est synonyme de séparation de la population en classes, ce qui est contre l'idée de liberté, comme le suggère Marx. On parle alors de marginalisation sociale. [...]
[...] L'anarchie pourrait alors convenir au sens littérale du terme, absence de commandement et non pas absence d'organisation sociale. Celle-ci résulte naturellement des aspirations individuelles à vivre librement en communauté. Il faut donc que l'Etat sache imposer des limites à son pouvoir. C'est le système des démocraties modernes d'avoir essayé de définir de telles limites. Toutefois, l'usage du pouvoir peut-être illégitime. En effet, s'il ya des usages du pouvoir qui sont des abus de pouvoir, c'est qu'il y en a d'autres qui n'en sont pas. [...]
[...] L'Etat est l'idée d'un pacte librement consenti. Rousseau concilie la liberté individuelle avec l'autorité de l'Etat. Les théories du contrat social font de l'Etat le résultat d'une convention passée entre les hommes pour sortir d'un état de nature qui n'offre aucune garantie juridique à leur existence. Deux fins possibles sont alors assignées à l'Etat. Tout d'abord, préserver la sécurité des individus selon Hobbes et garantir leur liberté selon Rousseau. Le contrat social est alors fondateur de l'Etat et est un contrat d'association grâce auquel chacun s'unit à tous. [...]
[...] Toutefois, l'Etat juste doit être tel qu'ile ne prive pas les citoyens de leur liberté. L'Etat n'est légitime que lorsque le peuple reste souverain, que les lois expriment sa volonté. Par là sont définis les principes majeurs de la démocratie. Cet idéal est l'expression politique d'un idéal moral. Par conséquent, si l'on veut constituer un Etat le meilleur possible, le plus conforme à la loi morale et donc à la liberté, il ne convient pas de fonder sa constitution sur la moralité humaine qui n'existe pas. [...]
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