L'Etat est l'ensemble des institutions (politiques, juridiques, militaires, administratives et économiques) qui organisent une société sur un territoire donné. Aussi, l'Etat, en établissant des lois, favorise la coexistence entre les individus et le respect des droits fondamentaux (liberté, sécurité, propriété), et permet aux hommes de vivre en bonne entente et de ne pas se nuire mutuellement. La définition d'un dictionnaire classique, précise que l'Etat est titulaire de la souveraineté, que le pouvoir suprême lui est reconnu. Mais ce fait entraîne toujours une hiérarchie entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent. Aussi, l'on peut se demander si le pouvoir de ceux ou de celui qui gouverne un État est absolu, les gouvernés ne seront-ils pas soumis à l'arbitraire de leur égoïsme ? En d'autres termes, l'Etat n'est-il pas nécessairement un danger pour la liberté des hommes ?
[...] Aussi, pour sortir de l'état de nature, l'homme doit renoncer à son droit naturel qui est une loi de nature qui interdit aux gens de faire ce qui mène à leur destruction La contrepartie de ce renoncement est l'ordre et la sécurité, et le garant sera le souverain ou l'assemblée qui exercera le pouvoir. C'est donc, d'un contrat, c'est-à-dire d'un acte volontaire et juridique, que naît le pouvoir. L'origine du pouvoir n'est donc ni naturelle, ni divine, mais artificielle et humaine. Pour autant, le pouvoir n'est pas arbitraire, ni despotique, bien qu'il doive être selon HOBBES, absolu. Le détenteur du pouvoir est en dehors du contrat. Son droit naturel, sa puissance sont illimités. [...]
[...] ROUSSEAU se propose donc d'expliciter les termes de ce contrat par lequel les hommes associent leurs forces. Il doit être compris comme un acte d'aliénation : les hommes renoncent à leur usage de puissance, ils abandonnent leurs droits et leurs acquis au profit de l'ensemble des hommes. Mais cet acte n'est pas seulement négatif : il entraîne une égalité entière parmi les hommes. Ces derniers gagnent donc en égalité avec l'Etat. L'égalité parfaite est donc obtenue parce qu'il s'agit d'une aliénation de tous, de tout, à tous. [...]
[...] Il n'est que le moyen institutionnel de perpétuer l'exploitation et la domination de classes. MARX cherche l'égalité de tous et il la trouvera dans le communisme ; il est d'ailleurs membre de la Ligue des communistes, fondée en 1847, avec la victoire du prolétariat, l'abolition de la propriété privée et de l'exploitation du travail qui sont les critères d'une société non antagoniste. Dans le Manifeste du Parti Communiste (1848), il affirme que l'antagonisme qui oppose la bourgeoisie et le prolétariat est dû à l'existence d'institutions comme l'Etat, dont le but est de maintenir la domination de la classe dominante. [...]
[...] Aussi, la situation inverse permettrait-elle de légitimer l'Etat et aussi de contribuer à la liberté des hommes? Pour HOBBES, un des théoriciens du contrat social, mais partisan de l'absolutisme, la garantie de la légitimité de l'Etat réside dans l'absolutisme, c'est-à-dire que l'Etat a le pouvoir absolu. Mais pour cela, l'homme doit sortir de l'état de nature, expression donnée par HOBBES en tant que fiction historique, car cet état signifie que les hommes sont égaux, ce qui veut dire qu'ils ont les mêmes moyens par ruse ou par alliance d'y parvenir. [...]
[...] L'Etat n'est-il pas nécessairement un danger pour la liberté des hommes ? L'Etat est l'ensemble des institutions (politiques, juridiques, militaires, administratives et économiques) qui organisent une société sur un territoire donné. Aussi, l'Etat, en établissant des lois, favorise la coexistence entre les individus et le respect des droits fondamentaux (liberté, sécurité, propriété), et permet aux hommes de vivre en bonne entente et de ne pas se nuire mutuellement. La définition d'un dictionnaire classique, précise que l'Etat est titulaire de la souveraineté, que le pouvoir suprême lui est reconnu. [...]
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