Il s'agit d'une dissertation de philosophie niveau terminale sur la vie et l'art.
Sujet : Si la vie était belle aurait-on besoin de l'art ?
[...] Cette expression était par ailleurs l'apophtegme dont le chef du fils, Théophile Gautier affirmant que « tout ce qui est laid » faisant ainsi de l'art une activité gratuite dans son essence, quelque chose d'inutile. Finalement que la vie soit belle ou pas nous n'aurions pas besoin. A titre d'illustration, les œuvres, les poèmes visent à combler aucun besoin mais uniquement à devoir quelque chose de beau. De plus, selon Aristote l'art est une production qui trouve sa dimension artistique dans le geste de l'artiste. Dans ce sens, l'art se tournait vers le contingent puisque son principe est imprévisible et naturel. [...]
[...] Ainsi, on pouvait logiquement en déduire que si la vie était belle, l'art deviendrait superflu. De fait, l'art peu être perçu comme une illusion. La beauté de l'art provoquant une émotion chez l'individu tout en revendiquant une forme d'universalité qui servirait à masquer une vérité blessante quant à la vie humaine qui lui semble vouer à un écoulement perceptuel. Dans ce sens, l'art produit des illusions pour rendre notre existence plus supportable. Selon Nietzche : « l'art doit embellir la vie » or si la vie est déjà belle l'art n'est plus du tout une nécessité pour l'humain qui n'a plus besoin d'être illusoire sur ces choses pénibles que mentionne Nietzche de sa vie. [...]
[...] En outre, si l'on peut dire que l'art est un besoin naturel de l'homme c'est parce que l'art symbolise un besoin de valeur. L'homme n'étant pas un animal, avoir une « belle vie » ne lui suffit pas tout comme boire et manger, il lui faut aussi satisfaire ces besoins spirituels. En tout lieu et de tout temps, l'homme utilise l'art pour exprimer quelque chose qui vient du plus profond de lui-même et que les mots n'arrivent pas à dire. [...]
[...] Ainsi que ce soit à la préhistoire, pendant les 3 glorieuses (une période que l'on pouvait associer à la « belle vie »), l'art est toujours présent car l'homme en a toujours ressenti le besoin. Il témoigne d'une liberté puisque grâce à lui, on ne subit plus les choses, on est actif par rapport aux éléments. Dans ce sens, l'art est essentiel à notre liberté qui nous rend capable de ne pas subir la réalité telle qu'elle ait mais de l'imaginer. [...]
[...] Ainsi, selon Bergson : « qu'est-ce que l'artiste ? » C'est un homme qui voit mieux que les autres car il voit la vérité sans voile. L'art nous permet de voir ce qui est esthétiquement beau dans la vie. Dans un sens, on peut également noter que l'art est une belle représentation d'une chose et non la représentation d'une belle chose ? L'art est le fruit d'une activité qui produit le beau en dénonçant de la beauté à la vie ou en voyant la beauté dans les choses naturelles. [...]
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