Cette question est ambigüe. En effet, on aurait tendance à apporter une réponse positive, mais l'adverbe « toujours » précédant le terme principal de la question suppose une réponse mitigée. Chacun pense être maître de lui-même, c'est-à-dire être libre de ses pensées, de ses actions, de ses décisions. L'homme agit selon sa volonté propre ; c'est la définition même de la liberté. Ainsi, est-on réellement libre d'agir comme on le veut ? Décidons-nous toujours de ce que l'on veut faire ? Avons-nous toujours le dernier mot dans les actions que l'on veut entreprendre ou y a-t-il des causes qui limitent nos actions, et par le fait réduisent notre liberté ?
[...] Dans ce cas, je ne serai pas maître de moi-même, de ce que je vais faire dans mon avenir. Les goûts peuvent aussi être considérés comme des causes extérieures. J'ai l'impression d'avoir un choix, mais ce choix se fait en fonction de mes goûts ; donc je n'ai pas vraiment le choix. Le libre arbitre est une illusion pour les déterministes. Pour Spinoza, il existe une autre forme de liberté que la liberté libre arbitre. Pour lui, c'est une liberté où les causes extérieures sont liées à l'expérience des hommes, à la connaissance des manipulations, à leur caractère. [...]
[...] Est-on toujours maitre de ce que l'on fait ? Cette question est ambigüe. En effet, on aurait tendance à apporter une réponse positive, mais l'adverbe toujours précédant le terme principal de la question suppose une réponse mitigée. Chacun pense être maître de lui- même, c'est-à-dire être libre de ses pensées, de ses actions, de ses décisions. L'homme agit selon sa volonté propre ; c'est la définition même de la liberté. Ainsi, est-on réellement libre d'agir comme on le veut ? [...]
[...] Ainsi, l'homme n'est plus totalement maître de ce qu'il fait. Il se voit limité par les lois qu'il doit respecter. Par exemple, j'ai la volonté de rouler à 150km/h alors que c'est réglementé à 90km/h. Ma volonté sera limitée par l'Etat car si je roule à la vitesse que je veux, je recevrai une contravention. Autrement que par l'Etat, la liberté peut être limitée par des causes extérieures. C'est ce que prouvent les déterministes. Pour eux, le sujet est soumis à des causes dont il n'a pas conscience et qui le poussent nécessairement à agir de façon déterminée. [...]
[...] On utilise notre libre arbitre lorsque l'on doit faire un choix. Ainsi, en écoutant notre volonté propre et en faisant usage de notre libre arbitre dans les actions que l'on fait et que l'on envisage de faire, on est maître de nous-mêmes. Cependant, cette liberté de soi est contrainte à des limites. Trop de liberté tue la liberté. Malheureusement pour soi et heureusement pour la société, chacun n'est pas toujours maître de ce qu'il fait. En prenant l'exemple de Thomas Hobbes dans Le Léviathan, on voit en clair qu'un état libre, c'est-à-dire où les citoyens sont libres moralement et physiquement, un état où il n'y a aucune loi qui contraint les individus dans leurs actions de faire et de penser, des conflits apparaîtront et provoqueraient des guerres. [...]
[...] Chacun est maître de ses pensées, de ses actions, de ses décisions. Tout ceci se réalise dans la limite de la conscience propre dont dispose chaque individu. La conscience de l'homme le limite dans ses décisions. L'homme s'autocontrôle, car il a connaissance en lui de ses limites. J'ai conscience que de partir à l'autre bout du monde suppose d'avoir de l'argent, à ce moment-là je me limite à faire un voyage dans mon pays. Je suis maître de mon action, mais cette dernière fait tout de même l'expérience de ma conscience propre. [...]
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