Moral, intérêt, ordre, respect des règles sociales et morales, libre-arbitre, égoïste, Pascal, Kant, raison pure pratique
Dans notre société, suivre la morale est une exigence commune. En effet, la moralité est nécessaire et est au fondement de notre société, car, sans elle, les individus ne pourraient pas vivre ensemble. Etre moral permet d'éviter les conflits et les trop grandes injustices, mais également de faire régner l'ordre, ce qui est conforme aux intérêts de l'être humain. Cependant, ce n'est pas une qualité spontanée et naturelle chez l'homme, puisqu'elle résulte d'un apprentissage et se manifeste par le respect des règles sociales et morales. Or, on sait que celles-ci sont plutôt considérées comme des contraintes par l'individu, puisqu'elles lui ôtent une partie de son libre-arbitre.
[...] En effet, il est indéniable que l'Homme est un animal pensant fragile et interdépendant. Il a été programmé à vivre en société car il ne peut satisfaire seul ses besoins naturels et nécessaires (se loger, se nourrir). Il dépend des autres pour survivre, comme l'a montré Aristote. Ses pairs lui permettent de répondre à ses besoins matériels grâce à la division du travail et à la spécialisation des tâches, mais peuvent également lui apporter un soutien psychologique lorsqu'il traverse un moment pénible (chômage, divorce). [...]
[...] Il est habité autant par des désirs impossibles comme l'immortalité ou la jeunesse éternelle, que par des souhaits concrets entretenus par la société de consommation et par la jalousie et l'envie qui l'animent en voyant ce que les autres possèdent et qu'il n'a pas. Il a l'envie continuelle d'avoir ce qui ne lui appartient pas encore. Cela peut donc l'amener à réfléchir sur les moyens d'obtenir ce qu'il souhaite. Ainsi, la moralité peut être perçue par l'individu comme un moyen par lequel il pourra satisfaire ses souhaits. Elle passe par la politesse, qui facilite les échanges, et par le respect de la hiérarchie sociale. [...]
[...] Cependant, même s'il est vrai que, dans certains cas, l'homme fait ce qui est juste uniquement dans l'optique d'obtenir quelque chose de ses camarades, il n'en va pas tout le temps de même. Dans certains cas, on constate que le fait d'être moral peut nuire aux intérêts de l'individu et, que, s'il choisit de l'être, ce n'est pas toujours pour obtenir quelque chose d'utile ou d'agréable. Etre moral signifie, en effet, agir conformément au devoir de morale, faire ce qui est juste. [...]
[...] Ce n'est qu'une simple illusion, et non une réalité. L'homme qui se dit moral dans le but de satisfaire ses désirs égoïstes se trompe lui-même, se ment à lui-même. Il ne fait que jouer un rôle, devant les autres, mais aussi devant lui-même. Et L'Homme ne peut présenter un visage à lui-même et un autre à la foule sans finir par se demander lequel est le vrai (Hawthorne). L'Homme peut donc suivre son devoir de moralité pour deux raisons : pour mettre toutes ses chances de côté pour obtenir un service ou quelque chose sio lui permettre de satisfaire ses désirs, ou pour le simple plaisir de faire ce qui est juste et ce qu'il est bien de faire. [...]
[...] Pour cela, il faut avoir conscience des autres, de leur existence et de leurs droits ; ce qui veut dire dépasser son égocentrisme. Certains accomplissent donc des actions justes, c'est-à-dire, désintéressées et pures en plus d'être conformes extérieurement au devoir, indépendamment de leur recherche de l'utile et l'agréable. Pour eux, la morale est donc une fin, et non un moyen. C'est le cas si on aide spontanément une dame âgée à traverser la rue ou si on appelle une ambulance et reste à côté d'un inconnu qui vient de perdre connaissance. [...]
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