De la petite enfance jusqu'à la maturité nous sommes indubitablement en quête de nous-mêmes. D'ailleurs, lors du passage de l'enfance à l'âge adulte, l'on dit souvent que l'on se cherche. L'adolescent se pose de nombreuses questions dont notamment qui suis-je ? Qu'est-ce qui fait que je suis moi ? Cette réflexion ne semble pas le rendre plus heureux, plus confiant, puisque la société appelle cette période « l'âge rebelle ». S'apprivoiser semble ainsi s'apparenter à une course d'obstacles semée d'embûches et d'interrogations vaines (...)
[...] En effet, chercher à se connaître permet de se construire une personnalité. Dans notre société contemporaine c'est l'aspect physique qui prévaut. Nous sommes conditionnés pour parfaire notre beauté extérieure au détriment de la grandeur intérieure. Karl Marx disait à ce propos que : la conscience est d'emblée un produit de société sous-entendant par ces propos que la conscience est manipulée par cette dernière. De ce fait, chercher à se connaître, c'est passer au-dessus de ce phénomène, et, s'intéresser à son identité, sa personnalité. [...]
[...] La connaissance de soi est aussi synonyme de malheur. Il apparaîtrait donc que chercher à se connaître n'est pas aussi profitable que l'on pourrait le concevoir. L'ignorance de son être permet de nous laisser dans un relatif bonheur de vivre. Karl Marx dit que : ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience. On pourrait ainsi se demander si au lieu de chercher à se connaître on ne devrait pas plutôt chercher à comprendre le sens de la vie ? [...]
[...] A la fin de son récit autobiographique, elle paraît nous suggérer que , malgré ses échecs professionnels et sentimentaux, elle a compris qu'elle était forte, indépendante et mature. Elle est tout simplement fière de ce qu'elle est. L'auteur nous montre alors qu'en se penchant sur l'intériorité des son être, on trouve des raisons de s'admirer. Ainsi, nous avons analyser les apparents bénéfices que nous pouvions trouver lors de l'apprentissage de son moi Pourtant nous savons pertinemment que peu de gens entreprennent cette recherche. Les effets néfastes seraient donc, en réalité, prédominants. [...]
[...] Est-il sage de chercher à se connaître ? De la petite enfance jusqu'à la maturité nous sommes indubitablement en quête de nous même. D'ailleurs, lors du passage de l'enfance à l'âge adulte, l'on dit souvent que l'on se cherche. L'adolescent se pose de nombreuses questions dont notamment qui suis-je ? qu'est ce qui fait que je suis moi ? Cette réflexion ne semble pas le rendre plus heureux, plus confiant, puisque la société appelle cette période l'âge rebelle S'apprivoiser semble ainsi s'apparenter à une course d'obstacles semée d'embûches et d'interrogations vaines. [...]
[...] En effet, il s'avère pratiquement irréalisable de prendre connaissance de soi sans commettre des erreurs de jugement. A chaque instant, j'ai à faire à des pensées différentes et nouvelles, qui me rendent différent et nouveau. Ce phénomène est nommé l'altérité du sujet. De ce fait, lorsque je cherche à me connaître, on pourrait avancer l'idée que je suis déjà à un stade supérieur et, à chaque nouvelle réflexion, je franchis un palier. Ma réflexion sera ainsi toujours inexacte, mon jugement sur moi-même faussé. [...]
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