Socrate, « Connais-toi toi même ! », connaissance de soi, introspection profonde, problème de l'objectivité, Paul Sarte dans L'Être et le Néant, Explorer notre inconscient, moi profond.
Dès le Ve siècle avant J-C, Socrate disait « Connais-toi toi même ! ». Cette devise laisse
entendre que nous ne nous connaissons pas réellement or pour tout un chacun il semble légitime de
penser que se connaître soi même est chose aisée dans le mesure où nous sommes des êtres doués
de conscience. Il s'agit alors de se demander si il ne serait pas possible qu'une part du « moi »
échappe à notre conscience. Conscience et connaissance de soi ne serait pas liées mais alors est-il
réellement possible de se connaître vraiment ? Cette recherche de connaissance est-elle utile ? Nous
allons donc essayer de répondre à ces interrogations au travers de notre étude. Dans un premier
temps nous nous demanderons en quoi se connaître soi même est essentiel et quelles sont les
différentes manières, et leurs limites, d'accéder à cette connaissance, puis dans un second temps
nous intéresserons à une part inexplorée de notre identité : notre inconscient.
[...] Conscience et connaissance de soi ne serait pas liées mais alors est-il réellement possible de se connaître vraiment ? Cette recherche de connaissance est-elle utile ? Nous allons donc essayer de répondre à ces interrogations au travers de notre étude. Dans un premier temps nous nous demanderons en quoi se connaître soi même est essentiel et quelles sont les différentes manières, et leurs limites, d'accéder à cette connaissance, puis dans un second temps nous intéresserons à une part inexplorée de notre identité : notre inconscient. [...]
[...] Selon lui l'existence de pensées inconscientes est irréfutable. La découverte de la psychanalyse par Sigmund Freud à la fin du XIXe siècle et l'hypothèse de l'existence d'un inconscient semble attester que notre conscience n'est qu'une infime partie du moi Ainsi le moi pensant ne serait que la partie la plus superficielle du psychisme. Cet inconscient serait selon Freud composé des pensées, des désirs et des pulsions, souvent d'ordre sexuel, les plus primitifs refoulées par un processus de censure de notre conscience. [...]
[...] L'acte manqué lui correspond à agir différemment de ma volonté première. Le lapsus comme l'acte manqué révèlent l'existence d'un fonctionnement inconscient qui laisse remonter sans aucun contrôle possible de notre part nos pensées et nos désirs refoulées. Le rêve quant à lui est considéré par Freud, comme il le dit dans son Introduction à la psychanalyse, comme la satisfaction inconsciente et déguisée d'un désir refoulé ».Selon lui l'interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient. [...]
[...] Dans ces conditions il semble particulièrement difficile de rester critique vis-à-vis de soimême. En effet l'introspection ne restitue pas en entier la réalité de notre identité puisque que celleci passe par le filtre de l'opinion que nous avons de nous-même, ainsi nous sommes naturellement tenter de taire nos défauts ou d'exagérer nos qualités. De cette manière la connaissance que l'on pourrait atteindre serait totalement faussée. Michel de Montaigne, philosophe français du XVIe siècle, disait Plus je me hante et me connais, plus ma difformité m'étonne moins je m'entends moins. [...]
[...] La devise Connais-toi toi même ! inscrite sur le fronton du temple de la pythie à Delphes et reprise par Socrate est à l'origine suivie de . et tu connaîtras les dieux. Ainsi cette divise nous fait entendre qu'un être disposant d'une connaissance de soi sans faille serait l'égal d'un dieu. De plus ce que nous dit cette devise est que l'homme ne se connaît pas vraiment, contrairement à ce qu'il pourrait penser, et que donc la connaissance de soi n'est pas une donnée immédiate de notre conscience. [...]
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