Dissertation de Philosophie niveau Lycée sur la pensée et le bonheur. Est-il nécessaire de penser pour être heureux ?
[...] Pourrait-il y avoir une compatibilité entre pensée et bonheur ? S'abstenir de penser dans le but d'atteindre le bonheur peut nous amener à créer certaines difficultés voire certains dangers. En effet, selon la maxime de Descartes, je pense donc je suis ne pas penser serait la contredire contrairement à celle de Pau Valéry qui dit tantôt je pense, tantôt je suis ce qui revient à dire qu'une personne qui pense n'es pas présente au monde lorsque celle-ci entre dans l'action de penser. [...]
[...] En effet, comment peut on avoir conscience que nous sommes heureux si nous ne pensons pas ? Il semble donc impossible de vire à la fois en s'abstenant de penser et en étant heureux. Par ailleurs, on pourrait se laisser croire que la pensée peut conduire au bonheur. En effet, il paraitrait normal d'être heureux si nos pensées se tournent vers un évènement heureux, nous amenant ainsi à se rappeler de bons souvenirs ou encore à se réjouir pour un futur évènement particulièrement joyeux. [...]
[...] Cependant, nous allons voir que l'absence de pensée peut avoir de lourdes conséquences et nous entrainer vers un bonheur artificiel et non réel. Il parait difficile voir même impossible pour l'homme de vivre normalement sans penser. EN effet, l'action de penser met probablement un frein pour atteindre la voie du bonheur comme nous l'avons vu précédemment, mais que serait la vie d'un homme si celui-ci s'abstenait de penser ? L'homme, comme nous l'avons dit plus haut est un être réfléchie qui est capable de penser, donc, si l'absence de penser venait à se faire pour parvenir au bonheur, nous aurions la création de certaines contraintes. [...]
[...] PHILOSPHIE Sujet : Est-il nécessaire de penser pour être heureux ? Nous avons ici la présence d'un paradoxe entre l'activité de penser qui consiste à prendre en compte toute activité intellectuelle propre à l'homme et la notion de bonheur relevant d'un plaisir durable excluant toute souffrance ou trouble. Ici, l'abstentionnisme de la pensée relève d'une certaine protection afin d'éviter que celle-ci ne nuise au bonheur. Il peut alors paraitre évident de savoir s'il est nécessaire de s'empêcher de penser pour être heureux. [...]
[...] Cependant, nous pouvons vous demander si la solution du bonheur se trouve dans l'abstraction de la pensée et donc de la vérité. Ainsi, doit-on se cacher de la vérité afin de parvenir au bonheur en ignorant le monde qui nous entoure ? Vivre dans de telles circonstances, certes, amènerait probablement un certain bonheur mais qui résiderait cependant dans une illusion. Ainsi, nous pouvons dire que selon l'orientation de nos pensée, l'homme ne peut pas atteindre le bonheur, donc que l'activité de penser peut compromettre une vie heureuse en amenant des troubles et des souffrances. [...]
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