Être humain, un loup pour l'homme, Hobbes, Freud, nature antagoniste, bien de la société, bonté naturelle, meilleurs citoyens
La Terre a toujours su accueillir la vie. Elle est le lieu où coexistent plusieurs êtres vivants. Or, l'être humain est l'espèce qui entretient les rapports les plus complexes avec ses semblables. On entend un peu partout des histoires de meurtres, de violence et d'abus, qui nous surprennent de moins en moins. La situation conflictuelle des humains ne peut passer inaperçue. Mais ces faits inquiétants nous amènent à nous poser une question fondamentale : est-il juste de dire que l'être humain n'est qu'« un loup pour l'homme » ?
[...] Il considère que l'homme a une nature humaine méchante et n'est point capable de bonté. Selon lui, l'humain se réduit à un être violent, foncièrement égoïste et dangereux, d'où le sens ; un loup pour l'homme. Il serait centré sur son propre intérêt, sans aucune capacité à fraterniser ou à aider ses semblables, sauf si cela rime à sa survie ou à son bien-être personnel. Dans la crainte ou en situation de danger, l'homme réduirait toute menace humaine par la dominance, la destruction ou même par la volonté de nuire. [...]
[...] 193) Freud partage le même point de vue que ce philosophe anglais sur la cruauté et sur l'égocentrisme de l'homme. Hobbes est persuadé que pour assurer la survie, la paix et la sécurité de l'homme, il faudrait que les citoyens soumettent leur volonté qu'à un seul représentant (Morin et Vinh-De p à 175). La conception de Hobbes n'est pas dénuée de sens. Toutefois, je lui reproche d'ignorer les aspects positifs de la nature humaine. En plus, d'après moi, le philosophe a omis le sentiment de culpabilité et de regret que pourra vivre l'homme suite à ses actes reprochables. [...]
[...] J'appuie cet argument sur la conception de Jean-Jacques Rousseau, un philosophe français du XVIIIᵉ siècle, pour qui l'homme est d'une bonté naturelle. Il croit qu'à l'état de nature, c'est-à-dire hors d'un cadre de société, l'être humain aurait un sentiment inné de pitié qui le pousse sans hésiter à venir au secours des souffrants. On plaindrait celui qui souffre en s'identifiant à lui et en voulait l'aider. On parle ici d'une portion d'altruisme. La misère ou la douleur ne nous réjouissent pas, elles nous émeuvent plutôt. [...]
[...] De plus, si on porte attention aux comportements des enfants en très bas âge, nous pourrons remarquer qu'ils sont amicaux et doux, d'où la bonté naturelle en chacun de nous dès la naissance. L'amour maternel de la mère et le besoin de protéger son enfant découlent également de l'amour et du bon côté de la nature humaine. Ensuite, un autre point m'invite à croire que l'humain a du bon. Tous les jours, nous pouvons compter un acte de bonté d'une quelconque nature. Par exemple, une personne peut se jeter à l'eau pour tenter de sauver d'autres hommes de la noyade. [...]
[...] Mais encore là, ces éléments et leur degré varient d'une personne à l'autre. Au final, sachant que l'homme n'est point qu'un loup pour l'homme je serais en faveur que nous travaillions de façon collective au bien de la société. Nous pourrions tenter de développer le bénévolat dans les écoles primaires et secondaires, pour stimuler l'entraide à partir d'un très jeune âge. Ne serait-il pas un moyen de préparer nos futurs enfants à devenir de meilleurs citoyens ? Pourquoi ne pas collaborer afin d'accroître leur bonté naturelle ? [...]
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