homme, travail, facteurs, activité, obligation
Par définition, le travail est une activité propre à l'homme visant à transformer la nature, à produire des biens ou services en échange d'une rémunération. La question de ce qui pousse l'homme à travailler incite à s'interroger sur les raisons d'exercer cette activité, sur les facteurs (internes ou externes) qui contraignent ou encouragent les hommes à travailler. Il s'agit ici de dépasser la vision traditionnelle du travail qui consiste à le considérer comme une corvée à laquelle l'homme est condamné. En effet, le terme « pousser » employé dans la question n'est pas forcément synonyme d'obligation ou de contrainte. L'homme peut trouver des avantages au travail ou en tirer profit (d'une manière autre que matérielle), ce qui l'inciterait donc à travailler.
[...] Une raison de plus de travailler En conclusion, il semble que notre hypothèse de départ soit bel et bien vérifiée : si, traditionnellement, le travail est plutôt vu comme une contrainte (et par conséquent plutôt mal tous les facteurs qui "poussent" les individus à exercer une activité ne sont pas liés aux obligations matérielles et à la nécessité. D'ailleurs, il est faux, dans de nombreuses sociétés, d'affirmer que les hommes doivent travailler pour survivre. Les individus doivent donc bel et bien y trouver des avantages. Parmi ceux-là la reconnaissance, l'indépendance, le prestige, la satisfaction personnelle et le sentiment d'appartenance. [...]
[...] Le « travail bien fait », l'accomplissement, l'atteinte de buts professionnels, sont également sources de plaisir et de joie. Le travail est donc une source potentielle d'amélioration de la condition de l'homme. Le travail peut être vu comme une sorte de contrainte morale, poussant l'individu à refuser de vivre aux crochets des autres. Cependant, il est également vu comme un facteur de développement comme nous le disions plus haut. Hegel, dans sa dialectique du maître et de l'esclave, explique que le travail développe chez l'homme un potentiel. Il lui apprend à se discipliner et l'aide à s'assagir. [...]
[...] L'homme doit travailler. En plus de ce premier but en apparaît un second : atteindre une moindre soumission à la nature. L'homme se contente d'utiliser ce que celle-ci lui offre mais cela ne lui suffit plus. On peut citer ici en exemple l'apparition de l'agriculture. L'homme ne se contente plus de cueillir ce que la nature offre, il travaille la terre pour se rendre plus autonome. De nos jours, le travail n'est plus à classer parmi les conditions de survie dans certaines sociétés puisque certains ne travaillent pas. [...]
[...] Dissertation de philosophie 2008 Qu'est-ce qui pousse l'homme à travailler ? Par définition, le travail est une activité propre à l'homme visant à transformer la nature, à produire des biens ou services en échange d'une rémunération. La question de ce qui pousse l'homme à travailler incite à s'interroger sur les raisons d'exercer cette activité, sur les facteurs (internes ou externes) qui contraignent ou encouragent les hommes à travailler. Il s'agit ici de dépasser la vision traditionnelle du travail qui consiste à le considérer comme une corvée à laquelle l'homme est condamné. [...]
[...] Pour être accepté dans une société, l'individu doit lui apporter quelque chose. Selon Adam Smith, le travail fait la cohésion sociale, il crée la solidarité chez les travailleurs. Ainsi, les hommes souhaitant se rapprocher de leurs pairs, appartenir à un milieu, peuvent voir le travail comme un vecteur de cette appartenance. Il s'agit d'un important vecteur d'intégration. Le travail est également un facteur d'accomplissement (Maslow), de progression sociale. Les promotions obtenues, reconnaissant des qualités, possèdent une valeur propre, voire un prestige. [...]
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