Partons d'une simple constatation, l'apprentissage des langues et plus particulièrement le cas du Latin. Ne déplore t'on pas un manque d'intérêt pour cette matière, la raison principalement citée est le fait qu'elle soit « une langue morte », qu'elle appartienne au passé, qu'elle n'aurait pas d'utilité. S'intéresser au passé semble donc paradoxal puisqu'il s'agirait de quelque chose qui par essence se veut révolu, sans rectification possible et semblant inutile, inefficace. Pourtant tel l'exemple des Historiens, on ne peut s'empêcher de s'intéresser à ce passé. Nous sommes donc dans la mesure de nous demander comment nous pouvons dépasser l'aspect rétrograde que semble présenter le passé ? Par ailleurs, tout effort n'étant pas vain, une autre interrogation peut être soulevée, quelles sont les fins de cet intérêt ?
[...] C'est ainsi que le passé nous permet une ouverture d'esprit soit d'une certaine manière d'être libre. Kant dit : nous avons besoin d'un maître pour un jour ne plus avoir besoin d'un maître Etre esclave du passé pendant un temps dit d'apprentissage nous permettra une liberté future constructrice, évolutive soit alors d'accomplir la destinée humaine : le perfectionnement, la progression. L'Histoire est donc un moteur au futur, en respectant à la fois ce que nos ancêtres ont fait tout en ayant un sens critique. [...]
[...] Tel Candide s'achève sur il faut cultiver notre jardin nous pouvons dire ici que nous devons cultiver notre mémoire et le passé. Nous leur devons en effet notre identité d'Homme. Mais nous ne devons pas nous attarder sur la totalité du passé mais uniquement sur ce qui nous apporte personnellement. La mémoire faisant notre identité, par analogie élargie à l'Histoire, elle fait l'identité d'un peuple. D'où par exemple une place importante aux commémorations, tels les jours fériés ou le culte des morts et encore ce qu'on appelle le devoir de mémoire et son respect associé. [...]
[...] Notons deux utilités différentes : l'utilité de la nourriture et l'utilité des mathématiques par exemple. La première est un besoin, un désir naturel nécessaire pour la vie même, tandis que l'absence du second n'affectera en rien notre durée de vie. C'est ainsi qu'une connaissance inutile ne nous servira pas à nous nourrir : telle l'est l'Histoire, la philosophie ou tout simplement jouer, rire, etc. Mais ce sont en fait des activités qui nous distinguent de l'animalité et qui font de nous des humains ce qui donne une valeur inestimable à ces connaissances inutiles. [...]
[...] Nous avons vu que le passé était une source pathogène et de malheurs, qu'est-ce qui peut bien en nous, dépasser ce constat et motiver un intérêt pour le passé ? II/ Pourtant nous nous y intéressons via l'Histoire Nous devons nous ramener à une des bases de l'humanité, de ce qui fait de nous des Hommes : c'est notre capacité de se perfectionner, de progresser. En effet nous ne cessons pas d'évoluer, nous avons une Histoire, une culture. Nous sommes en fait essentiellement un produit social et historique : nous avons une éducation. [...]
[...] Qu'est-ce qui motive notre intérêt pour le passé ? Partons d'une simple constatation, l'apprentissage des langues et plus particulièrement le cas du Latin. Ne déplore-t-on pas un manque d'intérêt pour cette matière, la raison principalement citée est le fait qu'elle soit une langue morte qu'elle appartienne au passé, qu'elle n'aurait pas d'utilité. S'intéresser au passé semble donc paradoxal puisqu'il s'agirait de quelque chose qui par essence se veut révolu, sans rectification possible et semblant inutile, inefficace. Pourtant tel l'exemple des Historiens, on ne peut s'empêcher de s'intéresser à ce passé. [...]
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