Mémoire, Bergson, matière et mémoire, Spike Lee, BlackkKlangsman, dimension temporelle de la mémoire, Marcel Proust, comportement, environnement, repères, capacité d'adaptation
La mémoire est la capacité de l'homme de capter, coder, conserver et restituer les informations qu'il perçoit ou qu'il a perçues par le passé. Elle met en jeu des structures physiques et psychiques. Ainsi la mémoire est un processus actif en perpétuel remaniement. Nos connaissances ne sont pas figées dans notre cerveau, mais évoluent continuellement. Le caractère malléable de la mémoire lui confère un rôle adaptatif essentiel. Elle nous permet d'accorder notre comportement à notre environnement et ainsi de pouvoir réagir à une situation précise. La mémoire nous permet également de nous instruire sur le monde dans lequel nous vivons et de nous construire des repères.
[...] C'est donc une partie de la mémoire involontaire. À l'inverse, on ne se souvient pas de toutes les fois où l'on mange. Il y a donc une distinction à faire entre la mémoire d'événement et la mémoire des gestes. La mémoire des événements va être marquée par l'extraordinaire et oublie alors tout ce qui est banal comme un simple événement du quotidien. À l'inverse, la mémoire des gestes va retenir tous les gestes essentiels à la vie d'un individu. La mémoire et sa sélectivité varient donc en fonction des domaines où la mémoire s'exerce. [...]
[...] En effet, le narrateur se rend chez sa tante qui lui fait goûter une madeleine. Celle-ci réveille des souvenirs du passé qu'il se rappelle. Voici comment assurer la survivance du passé. Un événement peut également marquer la mémoire dans un sens péjoratif comme par le biais d'un traumatisme. C'est ce que Paul Ricœur affirme dans son œuvre Mémoire, Histoire et Oubli lorsqu'il introduit le terme de « mémoire empêchée ». Malgré ce côté péjoratif, un traumatisme est issu d'un événement extraordinaire. Cela explique pourquoi il marque la mémoire. [...]
[...] Ainsi, plus généralement, nous pouvons nous demander : qu'est- ce qui marque la mémoire ? Nous verrons tout d'abord que la mémoire recherche et privilégie l'extraordinaire à l'ordinaire. Puis nous évoquerons le fait que parler de la mémoire c'est parler de ce qui marque la mémoire. Enfin, nous verrons que la dimension temporelle est nécessaire pour marquer la mémoire. I. La mémoire, une balance entre ordinaire et extraordinaire Parler de ce qui marque la mémoire implique de parler de ce que la mémoire oublie. [...]
[...] Qu'est-ce qui marque la mémoire ? La mémoire est la capacité de l'homme de capter, coder, conserver et restituer les informations qu'il perçoit ou qu'il a perçues par le passé. Elle met en jeu des structures physiques et psychiques. Ainsi la mémoire est un processus actif en perpétuel remaniement. Nos connaissances ne sont pas figées dans notre cerveau, mais évoluent continuellement. Le caractère malléable de la mémoire lui confère un rôle adaptatif essentiel. Elle nous permet d'accorder notre comportement à notre environnement et ainsi de pouvoir réagir à une situation précise. [...]
[...] Celle-ci n'est pas retenue par la mémoire, car elle est composée d'une succession d'événements inutiles au bon fonctionnement de la mémoire. La définition de la mémoire implique donc que celle-ci doit être incomplète. Ce qui marque la mémoire est aussi ce qui permet de nous définir et de définir une culture ou une communauté. Enfin parler de ce qui marque la mémoire c'est parler de ce qui marque la mémoire dans le temps. C'est aussi évoquer la pluralité des approches dans lesquelles se tient la mémoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture