Apparemment, beaucoup de similitudes rapprochent l'homme et l'animal. La science retrace un passé commun qui explique les traits physiques semblables, par exemple entre l'homme et le singe. Ceux-ci ont, comme l'homme, des capacités cognitives, des modes de communication ou une organisation communautaire.
Cependant, de nombreux critères peuvent les éloigner : l'utilisation du langage comme manifestation de la pensée, le raisonnement, la distance entre nature et culture, la notion d'inconscient ; tant de concepts qui alimentent une certaine forme d'arrogance et de suprématie chez l'homme.
Il peut donc être intéressant de se poser la question des différences qui les séparent et de cette prétendue supériorité, dans la mesure où il subsiste un grand nombre de mystères à propos de l'animal et que cette exploration du rapport homme animal pose autant de questions qu'elle apporte de réponses.
[...] Dans ce cas, le discours verbal faits de mots, serait secondaire et se limiterait à extérioriser une pensée qui lui préexisterait. L'homme et l'animal sont des êtres vivants qui ont des besoins. Pour survivre ils ont besoin des autres. L'homme a donc cherché à exprimer la nature de son besoin par ce langage à propos duquel nous venons de réfléchir. Penchons-nous alors sur cette notion de besoin, de besoin des autres –donc de communauté- et, par extension, de lien entre nature et culture. [...]
[...] Qu'est-ce qui distingue essentiellement l'homme de l'animal ? Apparemment, beaucoup de similitudes rapprochent l'homme et l'animal. La science retrace un passé commun qui explique les traits physiques semblables, par exemple entre l'homme et le singe. Ceux-ci ont, comme l'homme, des capacités cognitives, des modes de communication ou une organisation communautaire. Cependant, de nombreux critères peuvent les éloigner : l'utilisation du langage comme manifestation de la pensée, le raisonnement, la distance entre nature et culture, la notion d'inconscient ; tant de concepts qui alimentent une certaine forme d'arrogance et de suprématie chez l'homme. [...]
[...] Si l'on prend par exemple la catastrophe causée en 2004 par le tsunami au large de Sumatra, les éléphants du parc touristique de Phuket ont fui, avant les premières secousses, afin de se mettre à l'abri. En outre, on déplore environ victimes humaines, alors que l'homme est pourtant doté de matériel scientifique très précis. La question de l'apprentissage suit celle de l'instinct. L'apprentissage existe chez l'homme et chez l'animal. Les deux êtres sont capables d'apprendre des règles ou des codes, ou de s'habituer à la vie avec des semblables. [...]
[...] Le langage, dont on a parlé, permet l'éducation et favorise l'accès de l'homme à la culture laquelle tend à maîtriser l'animalité contenue en chaque homme. C'est elle qui tend à arrêter ses pulsions animales, ses envies premières, ses appétits extrêmes. Il semble donc que la différence entre l'homme et l'animal se situe entre nature et culture. Toutefois, quand on observe certaines terribles situations humaines, à l'instar des dictatures, des massacres ou autres tortures, il nous est possible de nous interroger à propos de l'extériorisation et l'explosion de l'animalité contenue en l'homme. [...]
[...] alors que les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon Prenons l'exemple de l'image spéculaire. Le bébé et l'animal vont avoir la même réaction, la même sensation : une forme de surprise et d'étonnement. Cependant, l'animal va en rester à ce stade, il observe, peut être intrigué ou effrayé. Pour l'homme, se regarder dans le miroir c'est comme se dédoubler, être arraché à ses sensations. Il y voit un personnage distinct de lui-même qui est lui, c'est pour lui apprendre qu'il peut y avoir un spectacle de lui-même Merleau-Ponty, Les Relations à Autrui chez l'enfant. [...]
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