Penser par soi-même, homme, Discours de la méthode, Critique de la raison pure, subjectivement, objectivement
« Connais-toi toi-même » à dit Socrate, cette devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes, initie à la réflexion, que l'homme doit porter sur lui-même. Selon le philosophe grec, cette connaissance de soi-même ne peut se faire que grâce à la maïeutique, c'est-à-dire le dialogue entre l'âme et elle-même. En effet dès l'Antiquité l'homme a appris à séparer le sensible du rationnel, et donc à ne pas se laisser bercer d'illusions. Penser par soi-même, c'est refuser de se laisser guider par notre ressenti afin de passer au crible de la réflexion toute idée qui se présente à nous spontanément.
[...] Dès lors, on pourrait se demander si l'on pense vraiment par soi-même puisque l'on ne sait pas si ce soi-même est un autre fait par les autres. Comment l'homme peut-il faire bon usage de sa pensée pour parvenir à sa liberté ? Nous étudierons les entraves dans l'apprentissage personnel et autonome de l'homme à penser par lui-même. Puis nous analyserons les implications de l'homme dans sa tâche à accomplir : l'autonomie de la pensée. Enfin nous observerons les limites de cette faculté de penser par soi-même. [...]
[...] Ensuite vient l'usage de la raison qui nous permettra de penser par nous- même et donc de prendre du recul sur nos préjugés. La raison est un moyen d'analyser les situations, de nous émanciper de nos pulsions et donc nous permet de tendre vers la réalité. L'esprit critique nous rend aptes à juger et à réfléchir sur nos actes, ce qui n'est pas le cas de l'être passionné. René Descartes fondateur de la modernité orienta sa réflexion sur la quête de fondements solides à la connaissance. [...]
[...] Le remède étant la philosophie elle seule nous permettra de faire le lien entre ce que l'on perçoit et ce que l'on peut bien penser, c'est elle qui semble pouvoir nous éclairer sur ce que nous devons faire pour trouver notre plus grand bien. II. Les implications de l'homme dans sa tâche à accomplir : l'autonomie de la pensée L'homme afin d'utiliser pleinement sa faculté de pensées, devra poursuivre son enseignement toute au long de sa vie, car l'ignorant pensera toujours à travers autrui, il sera condamné à penser ce que les autres pensent et donc sera condamné à l'incertitude de ses propos. Pour les Lumières il faut sortir de cet état de tutelle, c'est la condition préalable afin de bien penser. [...]
[...] Qu'est-ce que penser par soi-même ? Connais-toi toi-même a dit Socrate, cette devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes, initie à la réflexion, que l'homme doit porter sur lui-même. Selon le philosophe grec, cette connaissance de soi- même ne peut se faire que grâce à la maïeutique, c'est-à-dire le dialogue entre l'âme et elle-même. En effet dès l'Antiquité l'homme a appris à séparer le sensible du rationnel, et donc à ne pas se laisser bercer d'illusions. Penser par soi-même, c'est refuser de se laisser guider par notre ressenti afin de passer au crible de la réflexion toute idée qui se présente à nous spontanément. [...]
[...] Le premier obstacle qui entrave le passage à cette pensée autonome, c'est l'enfance qui nécessite une éducation pour apprendre à l'homme comment utiliser cette faculté de raisonner. Autrement nous nous laisserions guider par nos pulsions et cesserions de nous questionner sur notre propre nature. Car l'homme est un être de raisons et de passions, un animal doué de raison. Ainsi qu'apparaît un second obstacle qui est l'opinion. Kant dans son œuvre la Critique de la raison pure la définit comme une croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement n'ayant aucun fondement, elle n'appartient ni au savoir ni à la foi. [...]
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