Ignorants, hommes, croyants, crédulité, connaissances, relation
La croyance est par définition l'adhésion à une vérité qu'on ne peut considérer que comme relative car dont on ne peut rendre compte quand le savoir suppose des preuves qui amènent à élever une théorie au rang de vérité. C'est pourquoi la croyance a souvent été opposée à la connaissance. On peut donc se demander si le fait que les hommes croient relève d'une ignorance.
[...] De plus, n'existe-t-il pas des facteurs pouvant favoriser la croyance à certaines doctrines ? Si l'on observe le compte rendu d'un sondage réalisé aux États-Unis il y a quelques années et concernant l'adhésion à la théorie du créationnisme ou du déterminisme, il est mis en évidence que d'une part, ce sont les femmes noires pauvres et sans diplôme qui représentent le taux le plus élevé de créationnistes, et que d'autre part, le déterminisme était lui plus soutenu par des hommes blancs d'un milieu aisé ayant fait des études supérieures. [...]
[...] Enfin, si le développement de nos sociétés croît de plus en plus, comment expliquer alors la percée virulente des extrémismes depuis quelques dizaines d'années ? La croyance possède alors elle aussi un rôle majeur dans la société. [...]
[...] On pense notamment à la pomme de Newton. Or, il m'est nécessaire de croire en ce qui est apparu dans mon imagination pour avoir la volonté de le démontrer. C'est bien que la croyance apparaît nécessaire dans la construction d'un raisonnement scientifique. Cependant, la science peut également devenir une sorte de religion. En effet, selon Lacan, notre besoin de rationalisation revêt par certains aspects l'aspect d'un dogme. « Implicitement, l'homme moderne pense que tout ce qu'il s'est passé dans l'univers depuis l'origine est fait pour converger vers cette chose qui pense, cet être précieux qui est lui-même, dans lequel il y a ce point privilégié appelé conscience. [...]
[...] Sujet : Est-ce parce qu'ils sont ignorants que les hommes sont croyants ? La croyance est par définition l'adhésion à une vérité qu'on ne peut considérer que comme relative car dont on ne peut rendre compte quand le savoir suppose des preuves qui amènent à élever une théorie au rang de vérité. C'est pourquoi la croyance a souvent été opposée à la connaissance. On peut donc se demander si le fait que les hommes croient relève d'une ignorance. Dès lors, la croyance relève-t-elle d'une crédulité, d'une absence de connaissances ? [...]
[...] C'est donc que ces deux notions ne peuvent être situées sur le même plan. D'ailleurs, elles n'ont pas même la même finalité, puisque selon Emile DURKHEIM, « Les croyants sentent que la vraie fonction de la religion n'est pas de nous faire penser, d'enrichir notre connaissance [ ] mais de nous faire agir, de nous aider à vivre. Le croyant [ ] sent en lui plus de force soit pour supporter les difficultés de l'existence, soit pour les vaincre. » Ainsi, le dessein de la foi religieuse ne serait pas de savoir pourquoi et comment l'univers dans lequel nous vivons a été crée, même si elle en donne une explication partielle, mais de nous permettre de surmonter les obstacles en conférant du sens à notre existence. [...]
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