Toute vie humaine semble consacrée à la recherche du bonheur, or très peu sont ceux qui considèrent atteindre cet état suprême. Ainsi dans l'absolu, le bonheur serait comme un état de satisfaction parfaite, dont la plénitude et la stabilité le distingueraient de l'éphémère plaisir et de la joie dynamique. Or, peut-on le définir indépendamment de la quête dont il fait l'objet ? L'homme peut-il réellement être heureux ? Ou ne serait-ce qu'un idéal utopique, inaccessible à l'homme ?
[...] Au contraire, cela créerait un asservissement et un manque incessants. Ainsi si l'homme essaye de satisfaire tous ses désirs, cela signifie qu'il s'y enchaîne et se condamne à une quête sans fin. D'ailleurs certains plaisirs excessifs sont des douleurs et font renaître la douleur du manque qu'est le désir (tel l'individu qui sombre dans l'alcoolisme, mais se satisfait lorsqu'il consomme). De plus, même si l'homme parvenait à mettre fin à son désir, il ne serait pas pour autant pas heureux. [...]
[...] C'est alors le bonheur que l'on vise. Néanmoins si le bonheur, comme le dit Kant dans la Critique de la raison pure, ne peut être qu'une espérance pratique, la morale ne peut pas l'apprendre, mais peut seulement apprendre le moyen d'en être digne. Alors le conflit entre le bien et le bon s'ouvre et propose à l'homme une fin autre que le bonheur Pour être heureux, il semble donc nécessaire de changer de perspective sur la recherche du bonheur, et de la considérer comme un moyen. [...]
[...] L'homme doit vouloir être heureux et privilégier les occasions de bonheur qui se présentent. Enfin, les épicuriens recommandent la sécession du sage c'est-à-dire l'isolement avec quelques amis, pour ne pas être troublés par l'agitation et les conflits des hommes ordinaires. Néanmoins tenter de se rapprocher du bonheur ne signifie pas l'atteindre. En effet le bonheur absolu, comme plénitude éternelle semble impossible. En effet, il semble tout d'abord impossible de satisfaire tous nos désirs. En effet, le désir n'est pas uniquement déterminé par l'objet qui nous est extérieur. [...]
[...] Qu'est-ce qu'un homme heureux ? Toute vie humaine semble consacrée à la recherche du bonheur ; or très peu sont ceux qui considèrent atteindre cet état suprême. Ainsi dans l'absolu, le bonheur serait comme un état de satisfaction parfaite, dont la plénitude et la stabilité le distingueraient de l'éphémère plaisir et de la joie dynamique. Or, peut-on le définir indépendamment de la quête dont il fait l'objet ? L'homme peut-il réellement être heureux ? Ou ne serait-ce qu'un idéal utopique, inaccessible à l'homme ? [...]
[...] De la grande diversité des définitions qui s'ensuivent naîtrait alors l'indétermination du concept de bonheur. Cela se comprend aisément, car les représentations du bonheur sont tellement variées qu'aucune généralité ne semble possible. Dans les fondements de la métaphysique des mœurs, Kant affirme que le concept du bonheur est un concept indéterminé en raison de l'ignorance objective et universelle de tout homme et concernant les actions qui pourraient déterminer de façon universelle le bonheur. Si la question du bonheur est pour l'homme tout à fait insoluble, c'est selon lui par défaut de connaissance de la causalité lointaine, c'est-à-dire à long terme, des événements et des actions qu'il peut produire. [...]
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