Tout d'abord, on remarque que dans le langage courant le mot « science » est utilisé de deux façons différentes : science comme discipline, ou bien science comme concept auquel on se réfère lorsque l'on étudie un objet ou un phénomène. Ici, l'utilisation que semble concerner la question « qu'est-ce qu'une fausse science » est celle du savoir auquel on se réfère. Avant de s'intéresser à ce que pourrait être une fausse science, il parait essentiel de définir ce que l'on peut appeler une science.
On pourra ensuite se concentrer sur les détails qui divergeraient entre les « vraies » et les « fausses » sciences. Cette différence se fonde-t-elle sur le sujet abordé par la science, par sa démonstrabilité, ou par la confiance que les hommes lui accordent ?
[...] Mais est-ce cette distinction des sujets abordés qui permet d'évoquer l'existence de fausses et de vraies sciences ? L'un des arguments qui pourrait nous pousser à valider cette idée concerne l'expérimentation. En effet, l'expérimentation, en s'appuyant sur des critères précis qui permettent de prouver l'objectivité des résultats obtenus, apporte une validité incontestable à une science. C'est ainsi que l'on peut opposer les sciences formelles, qui peuvent se démontrer et prouver tout ce qu'elles affirment, et les sciences humaines qui observent des phénomènes humains et les étudient. [...]
[...] Qu'est-ce qu'une fausse science ? Tout d'abord, on remarque que dans le langage courant le mot science est utilisé de deux façons différentes : science comme discipline, ou bien science comme concept auquel on se réfère lorsque l'on étudie un objet ou un phénomène. Ici, l'utilisation que semble concerner la question qu'est-ce que une fausse science est celle du savoir auquel on se réfère. Avant de s'intéresser à ce que pourrait être une fausse science, il paraît essentiel de définir ce que l'on peut appeler une science. [...]
[...] Il existe cependant des cas ou l'on peut l'employer sans risquer de se tromper. En effet, si quelqu'un prétend affirmer quelque chose, on ajoutant certaines choses dont il n'est absolument pas certain à sa connaissance scientifique, et tente de faire passer son discours pour de la science, alors on peut utiliser l'expression de fausse science dans le sens ou rien n'assure que ce qu'il dise soit véridique, et que si cela l'était, la vérité qu'il annoncerait relèverait plus du hasard ou encore d'une opinion juste que d'un savoir que l'on pourrait appeler science. [...]
[...] Un autre argument pourrait concerner le nombre de courants, d'interprétations qui existent au sein d'une même science. Il semble en effet que si tous les savants qui se sont penchés sur une science précise, s'accordent sur les mêmes conclusions, alors cette science se présente à nous comme quelque chose que l'on ne peut pas remettre en cause, ou alors très difficilement. Cette idée contribue aussi à discréditer les sciences humaines : il existe en effet de nombreuses écoles philosophiques de nombreuses thèses différentes au sujet d'un même sujet de psychologie, et plusieurs interprétations historiques. [...]
[...] Il est ainsi difficilement envisageable de ne pas croire à un théorème de mathématique s'il est clairement démontré. Alors, si l'on considère la confiance que porte un grand nombre de gens cultivés à la philosophie, à l'histoire et à d'autres sciences que nous avons appelées humaines, peut-on considérer que leur jugement se porte sur des sciences qui n'auraient pas lieu d'être appelées ainsi puisqu'elles ne seraient que de fausses sciences ? Nous avons donc vu que l'appellation de fausse science doit être utilisée avec précaution. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture