Il existe de nos jours plusieurs sens au terme 'idéaliste'. Nous en reconnaissons deux principaux, un sens courant actuel et un sens philosophique. L'idéaliste appartient au courant de l'idéalisme, qui est en philosophie un courant très spécifique ; thème sur lequel de nombreux philosophes ont échangé. Qu'est-ce qu'être idéaliste? Cette question suscite bien des réflexions. Quels sens pouvons-nous donner au fait d'être idéaliste? Qu'est-ce que cela implique?
Etre idéaliste, au sens ordinaire, signifie que l'on n'accorde pas suffisamment d'importance à la réalité voire que l'on confond le réel et l'imaginaire. Il y a donc un rapport à la réalité particulier. Cela caractérise une personne qui aspire à un idéal élevé, qui a une conception idéale des valeurs sociales, de la société...Aspirer à un idéal, être en quête d'un monde meilleur, la réalité devient secondaire. L'idée du mieux prime sur le réel, la frontière est fragile voire dangereuse. L'idéaliste rêve, espère un changement mais finit par s'isoler à force de trop penser. Cet idéalisme, car l'idéaliste est partisan de l'idéalisme, a une vision du réel lointaine. Ce courant idéalise tout, valeurs sociales, sociétés, mais aussi les relations humaines, les concepts tels l'amour ou l'amitié...C'est ce qui l'oppose à l'utopie. Ces deux notions sont trop souvent confondues, elles sont proches mais leur frontière est nette même si elle est fine. L'utopie se définit comme une société idéale mais imaginaire.
[...] La sensation n'est pas forcément en acte, elle peut aussi être en puissance et c'est ce qui fait qu'elle s'inscrit dans l'idéalisme. Le fait de distinguer en acte et en puissance donne aux idées un rôle plus complexe et plus déterminant et ainsi justifie l'idéalisme. La puissance de quelque chose est définie par la possibilité de son non-exercice. L'idée est donc un exemple parfait, on pense, mais on peut ne pas exercer cette pensée, ne pas la concrétiser. Ainsi donc, les sensations sont une expression de l'idéalisme, par extension, la faculté de ressentir : la façon dont on ressent les choses, et donc, dont on les conçoit. [...]
[...] Qu'est-ce qu'être idéaliste? Il existe de nos jours plusieurs sens au terme 'idéaliste'. Nous en reconnaissons deux principaux, un sens courant actuel et un sens philosophique. L'idéaliste appartient au courant de l'idéalisme, qui est en philosophie un courant très spécifique; thème sur lequel de nombreux philosophes ont échangé. Qu'est-ce qu'être idéaliste? Cette question suscite bien des réflexions. Quels sens pouvons-nous donner au fait d'être idéaliste? Qu'est-ce que cela implique-t-il? Ce phénomène apparaît aujourd'hui dans un sens proche de l'utopie, nous verrons cette nuance dans un premier temps puis nous nous pencherons sur l'idéalisme au sens philosophique dans un second temps pour enfin montrer les limites de l'idéalisme. [...]
[...] L'intelligible se rapporte donc aux idées si l'on considère ce concept de manière plus simpliste. Platon énonce dès l'antiquité la coexistence des idées et de la matérialisation, mais il se différencie de l'idéalisme moderne, car il émet une frontière très distincte sans énoncer de lien possible; il n'y a pour lui de place que pour l'acte et donc une forme de réalisation de l'aspect 'en puissance' car il semble qu'il y ait une efficace de la pensée. La première forme d'idéalisme ne laisse donc de place qu'à l'acte même si plus tard cette notion sera contestée, d'abord par Aristote, disciple de Platon. [...]
[...] L'utopie se définit comme une société idéale, mais imaginaire. Mais celui qui est idéaliste n'utilise pas cette idée pour critiquer de façon plus ou moins insidieuse la société, il souhaite mieux et s'exprime en ce sens tout comme Don Quichotte manifeste son idéalisme de la société médiévale sans pour autant critiquer sa société contemporaine. Au contraire, l'utopie est souvent utilisée en littérature comme un moyen de critique, ce sont alors des contre-utopies. On peut citer pour l'exemple Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley ou encore W ou le Sonvenir d'enfance de Georges Perec. [...]
[...] Les idées permettent aux actes d'exister. Lorsque l'on parle d'une chose en puissance ou bien en acte et bien l'expression 'en puissance' signifie qu'avant tout elle est une idée, présente dans l'esprit de l'individu. L'idée et l'existence s'opposent, car l'idée est l'essence de toutes choses, c'est pourquoi l'idéaliste au sens philosophique est lié à l'idéaliste commun. Il se fie aux idées, donc à ce qui n'est pas forcément réel. Cependant, l'idéalisme philosophique se rapporte à bien plus de notions, par exemple à la perception et aux sensations, notion que l'on voit apparaître dès l'antiquité avec Aristote et son De anima, puis réintégrée dans l'idéalisme moderne. [...]
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