Sur le plan individuel, la culture est l'ensemble des connaissances acquises, l'instruction, le savoir d'un être humain. La culture désigne tout comportement, habitude, savoir appris par un individu biologique, transmis socialement et non par héritage génétique de l'espèce à laquelle appartient cet individu. Mais la culture se définit également comme un ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyances, par le raisonnement ou l'expérimentation. Elle comprend ainsi tout ce qui est considéré comme acquisition de l'espèce, indépendamment de son héritage instinctif.
Le terme de culture est ambigu et polysémique.
L'UNESCO va tenter en juillet et Aout 1982 de définir la culture lors de la conférence mondiale sur les politiques culturelles de Mexico : « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. Subordonnée à la nature, elle englobe, outre l'environnement, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions, les croyances et les sciences. »
Même si la définition de l'UNESCO intègre la notion de culture individuelle elle s'attarde d'autant plus sur la notion de culture collective et sur ses manifestations. Ainsi l'acceptation collective de la culture est récente et c'est sur celle-ci que nous nous pencherons en nous demandant : qu'est-ce que la culture collective et quelle est l'étendue de sa diversité ? Pour cela, il faudra d'abord tenter de définir plus précisément ce que comprend cette notion, puis nous nous poserons la question de l'universalité de la culture.
[...] Même s'il existe une culture dominante dans une société, il se forme toujours des groupes sociaux dont les intérêts, les pratiques, sont particuliers par rapport à la culture dominante. Ainsi, la culture collective se caractérise par des valeurs, des normes, mais également des institutions lesquelles orientent le comportement des individus et tend à développer des aires géographiques avec une culture commune. Cependant, il n'existe pas d'universalité de la culture collective ce qui conduit à des rencontres entre différentes cultures. Ces rencontres débouchent sur des échanges, mais aussi des oppositions et favorisent la mutation des cultures. [...]
[...] Lorsque l'Européen rencontre le Papou ou l'Inuit, il se voit lui-même dans le miroir du passé. Ces questions invitent à des recherches anthropologiques sur le terrain, dans l'ambition d'étudier les différents peuples. Les résultats de ces enquêtes contredisent formellement l'idée selon laquelle le progrès de toutes les disciplines marcherait "d'un même pas". En effet, certaines cultures, qui pourraient paraître plus "primitives" que la civilisation occidentale sous certains aspects, manifestent, à y mieux regarder, des raffinements inconnus en Europe. Avec l'examen approfondi des peuples dits "primitifs", on découvre que non seulement le progrès n'avance pas de manière uniforme, mais encore qu'il n'existe aucune échelle unidimensionnelle de valeur qui permettrait de décider si une culture est "meilleure", "plus efficace", "plus complète", "plus complexe" que les autres. [...]
[...] On peut considérer que la culture collective est composée de trois grandes entités : les valeurs, les normes et enfin les institutions. Les valeurs caractérisent l'idée de ce qui est important dans la vie de la communauté. Les valeurs mises en avant pour cimenter la culture collective sont souvent les croyances, généralement religieuses. En France, il existe une certaine tradition de la laïcité, que l'on pourrait faire remonter au gallicanisme avec Philippe le Bel. L'édit de Nantes fut également une façon de promouvoir la qualité de citoyen par rapport à celle de croyant, dissociant la sphère publique et privée. [...]
[...] Il s'agit donc ici d'une acceptation individuelle du terme culture. Pourtant, après 1950, le Petit Larousse souligne la conception collective de la culture en la définissant comme étant l'ensemble des structures sociales, religieuses, des manifestations intellectuelles, artistiques qui caractérisent une société. Même si les 2 sens du terme culture doivent être analysés distinctement, ceux-ci se recoupent du fait de l'appartenance de l'individu à une entité culturelle. L'UNESCO va tenter en juillet et août 1982 de définir la culture lors de la conférence mondiale sur les politiques culturelles de Mexico : La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. [...]
[...] Les mutations se traduisent soit par un alignement culturel sur le modèle dominant où alors par un rejet complet de ce modèle. On assiste aujourd'hui dans le monde à l'émergence d'une culture plus extrémiste fondée sur la lutte contre l'expansionnisme de la culture dite occidentale qui tend à s'imposer au reste du monde. Nous pouvons donc nous demander qu'elle va être l'évolution de la culture collective dans les années futures ? Va-t-elle tendre vers une américanisation globale ou va-t- on voir s'ériger des blocs culturels luttant contre l'expansion de la culture occidentale ? [...]
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