La notion de citoyen est directement relié à la celle de citoyenneté. Aussi, la Déclaration des Droit de l'Homme et du Citoyen (1789) a été l'illustration de la citoyenneté au sein d'un Etat ; ainsi depuis, le citoyen a-t-il des droits et des devoirs : des droits face à l'Etat pour assurer sa liberté et des devoirs : celui de respecter le pacte social auquel il a adhéré. Mais la notion de citoyen remonte plus loin que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen : cette notion a donc évolué dans le temps. Que signifie alors être un citoyen ?
[...] On voit donc émerger une nouvelle conception du citoyen : celle du CITOYEN DU MONDE. II. La conception classique ne semble pas adaptée à la réalité actuelle : l'émergence du citoyen du monde Le processus actuel de mondialisation, caractérisé par la multiplication et l'intensification des échanges de toute nature, entre tous les points du globe, a pour corollaire l'interdépendance croissante des différentes régions du monde. La " globalisation " conduit ainsi à une remise en cause de l'Etat-nation, et à l'émergence d'une société mondiale, unifiée et homogène, qui permet d'envisager la citoyenneté dans un cadre supranational. [...]
[...] En revanche, dans l'état de culture, le citoyen peut être forcé de respecter son engagement. Le citoyen est donc soumis à la société et doit respecter son engament. Hobbes décrit alors les conditions de validité d'un pacte et les droits et devoirs qui en découlent. Le citoyen est celui qui s'oblige envers la société et qui, par conséquent, dispose alors de ces droits et devoirs. Cependant, les devoirs des citoyens n'en sont plus lorsqu'ils sont réalisés ou lorsque le pacte est rompu. [...]
[...] Théoriquement, être un citoyen c'est donc être un citoyen du monde. Pratiquement, parce que le Droit international reste à constituer, le citoyen est citoyen d'une nation ce qui est contradictoire. [...]
[...] " Il est clair qu'il faut reconnaître que sont citoyens même ceux qui le sont injustement III, chap. II En fait, les membres d'une Cité ne sont pas définis en tant qu'individus mais en tant que citoyen. La définition antique que nous présente Aristote se limite à la définition des citoyens comme détenteurs de l'exercice du pouvoir politique La réflexion de Rousseau Cette conception quelque peu idéalisée de la citoyenneté antique a fortement influencé ROUSSEAU, puis la Convention jacobine, et notamment SAINT JUST. [...]
[...] Rousseau distingue, en effet, entre les droits et les devoirs : l'individu est citoyen lorsqu'il participe " à l'autorité souveraine " ; il est " sujet comme soumis aux lois de l'Etat I chap. 6). Se faisant, le sujet n'est pas soumis à un pouvoir arbitraire mais à son propre pouvoir. En obéissant aux lois, il exerce sa liberté puisque, en tant que citoyen, il a défini ces lois La réflexion de Hobbes : sur le chemin vers la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen Dans son ouvrage Le Citoyen, HOBBES veut montrer que la nature humaine n'est pas spontanément tournée vers la recherche de l'association avec les autres. [...]
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