La difficulté particulière de ce sujet tient dans le fait qu'il emprunte une terminologie courante : « bonne raison ». Dans le sens courant, « avoir une bonne raison », c'est pouvoir justifier de ses actes en fonction d'un système de raisonnement personnel. J'ai une bonne raison de tromper mon mari quand celui-ci me délaisse, quand il ne joue plus son rôle ou encore quand il me trompe lui-même. Je justifie alors mes actions par le fait que l'autre est défaillant, qu'il ne correspond plus à mon idéal… De son point de vue, cela ne correspond pas forcément à une bonne raison, lui-même a peut-être des bonnes raisons pour être distant, pour ne plus me porter l'intérêt auquel je pense pourtant avoir droit. Dans le sens commun, les « bonnes raisons » sont celles d'un individu particulier.
En philosophie, le terme de « raison » renvoie cependant à tout autre chose.
[...] Qu'est-ce qu'une bonne raison ? Analyse des termes du sujet et difficultés particulières La difficulté particulière de ce sujet tient dans le fait qu'il emprunte une terminologie courante : bonne raison Dans le sens courant, avoir une bonne raison c'est pouvoir justifier de ses actes en fonction d'un système de raisonnement personnel. J'ai une bonne raison de tromper mon mari quand celui-ci me délaisse, quand il ne joue plus son rôle ou encore quand il me trompe lui-même. Je justifie alors mes actions par le fait que l'autre est défaillant, qu'il ne correspond plus à mon idéal De son point de vue, cela ne correspond pas forcément à une bonne raison, lui-même a peut-être des bonnes raisons pour être distant, pour ne plus me porter l'intérêt auquel je pense pourtant avoir droit. [...]
[...] En effet, si la raison est ce qui caractérise l'homme et qui le guide dans le bon chemin, il ne peut y avoir de mauvaise raison. Nous entendons ici par mauvaise raison, une erreur de jugement. La mauvaise raison est alors mauvais raisonnement. On doit par ailleurs constater que l'erreur existe, que la raison peut se tromper. L'erreur est toujours erreur de jugement donc, dysfonctionnement de la raison. La mauvaise raison existe donc. Or, si la mauvaise raison existe, la bonne existe aussi. Qu'est-elle alors ? [...]
[...] Elle a un versant moral. La raison est pure (Kant), parce qu'elle fournit, indépendamment de toute expérience, aussi bien les principes de la connaissance mais également ceux de l'action. Elle est donc à la fois pure et pratique. Elle est au fondement de la possibilité d'une moralité car elle permet le postulat de la liberté ainsi que celui de l'immortalité de Dieu. L'universalité de la raison Pour la philosophie des lumières, la raison est universelle. Pourtant, paradoxalement, on a longtemps considéré que les sociétés dites ‘primitives' étaient bien moins rationnelles que les sociétés dites ‘développées'. [...]
[...] Une part de la conscience lui échappe par le biais de l'inconscient, l'autre, en tant qu'autre conscience se dérobe à moi, dans la mesure où cette autre conscience peut faire le choix de me mentir. Ce qui est adéquat au réel est donc différent pour chacun. L'idée de bonne raison entre donc dans un réseau précis d'interprétation du réel, réseau qui diffère selon les individus. La bonne raison est donc d'abord la bonne raison d'un individu qui entretient un certain rapport avec le monde. Elle est interprétation du monde par une conscience. [...]
[...] Elle est la faculté supérieure qui commande à la fois le langage, la pensée, la connaissance et la moralité. Le meilleur guide La raison, parce qu'elle est faculté de combinaison, est le meilleur guide pour l'esprit dans son investigation réfléchit et ordonnée de qu'il cherche à connaître. Elle permet d'ordonner notre compréhension du monde, elle élucide le chaos apparent qu'il nous présente. Elle permet la synthèse de nos sensations, sentiments, volontés, elles les relient au travers des jugements et élabore ainsi des connaissances sur le monde. [...]
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