Qu'est-ce qu'un bon livre, Jean-Paul Sartre, Marivaux, rôle d'un récit, narration, personnification, identification à un personnage, Stendhal, évolution d'un personnage, Voltaire, moteurs d'un récit, genre littéraire, réflexion
Qu'est-ce qu'un livre ? En 1947, Jean-Paul Sartre écrit "[qu']un livre n'est rien qu'un petit tas de feuilles sèches ou alors une grande forme en mouvement : la lecture." Selon lui, le livre prend vie par le lecteur. L'écriture va donc de pair avec la lecture ; un livre oublié n'est "qu'un petit tas de feuilles sèches" alors qu'un livre lu devient un grand livre : "une grande forme en mouvement". Nous pouvons aussi nous poser une autre question : qu'est-ce qu'un bon livre ? Nous répondrons à cette problématique en nous penchant sur les deux aspects principaux du livre. Nous nous intéresserons d'abord aux personnages puis nous mettrons en lumière le rôle du récit.
[...] Qu'est-ce qu'un bon livre ? Qu'est-ce qu'un livre ? En 1947, Jean-Paul Sartre écrit “[qu'] un livre n'est rien qu'un petit tas de feuilles sèches ou alors une grande forme en mouvement : la lecture.” Selon lui, le livre prend vie par le lecteur. L'écriture va donc de pair avec la lecture ; un livre oublié n'est “qu'un petit tas de feuilles sèches” alors qu'un livre lu devient un grand livre : “une grande forme en mouvement”. Nous pouvons aussi nous poser une autre question : qu'est-ce qu'un bon livre ? [...]
[...] Le style Tout d'abord, un récit doit être écrit avec un style qui nous emporte avec lui : on doit pouvoir ressentir ce que l'auteur voulait exprimer. Personnellement, je trouve que la poésie est le genre littéraire le plus expressif par sa capacité à nous suggérer des images. Par exemple, dans “L'Invitation au voyage”, Baudelaire appelle l'être l'aimé, mais aussi le lecteur, au voyage à travers ses vers qui décrivent les splendeurs de l'ailleurs. Sa façon de dépeindre les lieux nous transporte hors de notre quotidien. [...]
[...] C'est peut-être là le principe le plus fort d'un bon livre, vivre autrement après l'avoir lu. Le pouvoir des mots amène à une action en dehors du livre. Conclusion Pour conclure, je pense qu'un livre est bon s'il répond à plusieurs critères. Je suis persuadée que l'objectif d'un livre est de créer quelque chose en nous, soit de l'empathie pour un personnage ou pour le narrateur, un sentiment, un voyage, ou soit une nouvelle réflexion. Pour reprendre la citation de Jean-Paul Sartre en introduction, je pense que l'aboutissement de l'écriture c'est la relation intime entre l'auteur et le lecteur. [...]
[...] Tout comme le “Candide” de Voltaire, le lecteur ne comprend-il pas mieux le monde après avoir lu un bon livre ? Par exemple dans “L'Île aux esclaves”, deux maîtres et deux valets échangent leurs places temporairement. Marivaux nous propose ainsi une réflexion sur les relations dominant-dominé dans la société de l'époque, mais elle peut encore s'appliquer aujourd'hui avec le lien patron- salarié par exemple. Bien plus récemment, dans son essai “Indignez-vous ”, Stéphane Hessel nous fait part d'un nombre conséquent de ses pensées et nous livre sa vision du monde actuel. [...]
[...] Cela nous amène à notre deuxième point : les personnages, et plus particulièrement le personnage principal, doivent évoluer au cours du récit, afin d'entretenir l'attention du lecteur. Un personnage qui apprend de ses erreurs et en tire des leçons est plus intéressant qu'un personnage qui reste le même tout au long du livre. En reprenant l'exemple de “Petit Pays”, nous pouvons constater cette évolution du personnage principal grâce aux différents passages où Gabriel adulte écrit. Son regard sur son enfance est bien différent de ce qu'il en pensait tant qu'il la vivait. [...]
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