Avoir des amis n'a jamais été aussi simple de nos jours. Les nouvelles technologies ont permis de multiplier les moyens de se rencontrer et de créer des liens. Ces relations semblent toutefois être de plus en plus virtuelles et remettre en question le statut de l'amitié. C'est donc sur un sujet d'actualité que nous allons nous pencher. L'amitié entre deux êtres peut s'apparenter à de l'entraide, de l'écoute, des plaisirs partagés, et repose sur une complicité manifeste, un respect mutuel.
L'amitié paraît à première vue être réciproque, désintéressée, bienveillante et inébranlable. Avoir des amis, ce serait donc à la fois compter sur quelqu'un, c'est-à-dire, attendre d'une personne un soutien en toute situation, mais aussi lui devoir une conduite similaire. Ainsi, établir une relation d'amitié avec un autre sujet, d'après les règles que nous venons d'énoncer, reviendrait à s'engager dans un compromis, qui nous priverait par la sorte de notre autonomie. Dans ces conditions, il convient de se demander quels principes légitiment une relation d'amitié ?
[...] Or, on constate aisément le problème que pose une telle hypothèse. De fait, comment chaque membre de la relation peut-il être en mesure de savoir ce qu'il peut attendre de l'autre. Sans doute peut-on objecter qu'une amitié n'est pas une science exacte, et qu'elle s'installe par tâtonnement, par progression, et qu'elle s'accompagne d'une prise de confiance mutuelle. Pourquoi alors un tel comportement des deux sujets, lorsque l'on sait que l'amitié doit être désintéressé ? Ne devrait-on pas davantage assister à une franche ardeur d'altruisme, d'abnégation de l'un envers l'autre ? [...]
[...] Qu'est-ce qu'avoir des amis? Avoir des amis n'a jamais été aussi simple de nos jours. Les nouvelles technologies ont permis de multiplier les moyens de se rencontrer et de créer des liens. Ces relations semblent toutefois être de plus en plus virtuelles et remettre en question le statut de l'amitié. C'est donc sur un sujet d'actualité que nous allons nous pencher. L'amitié entre deux êtres peut s'apparenter à de l'entraide, de l'écoute, des plaisirs partagés, et repose sur une complicité manifeste, un respect mutuel. [...]
[...] On a alors réussi à montrer qu'il s'agissait en réalité d'une habile combinaison de ces deux principes, qui fait que l'amitié réunit des personnes complémentaires dans le but de mieux affronter les difficultés de la vie. Le groupe ainsi établi forme alors un ensemble autonome en tant qu'union de personnes, au détriment de l'autonomie individuelle de ses membres. Et si le résultat final est un ensemble autonome, on devrait alors être en mesure de parler d'une liberté qui lui serait propre. Or peut-on parler d'une liberté commune ? [...]
[...] Or, au fur et à mesure du roman, Olivier se sent trahi par le comportement de son ami, qui ne respecte plus les règles du contrat de l'amitié. La relation est dès lors rompue. Olivier ne se trouve pas l'envie d'avoir de la bienveillance pour quelqu'un qui n'en à pas pour lui. Si l'amitié doit donc être réciproque, c'est bien parce que chacun espère trouver en l'autre un soutien. Et si chacun compte sur l'autre, on comprend alors que l'amitié semble reposer sur du vide. [...]
[...] Se pose dès lors la question du statut de l'amitié. Doit-elle être considérée comme une fin en soi, c'est-à-dire, doit-elle être motivée dans la visée unique de rassembler des êtres vertueux. On peut noter à cet égard une citation du grec Epicure, qui nous permettra d'initier cette troisième partie : Toute amitié doit être recherchée pour elle-même. Elle a cependant l'utilité pour origine. De fait, nous avons tenté au long de l'exposé d'introduire l'idée que l'amitié ne peut être purement désintéressée. [...]
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