Philosophie grecque, culte religieux, impiété, piété, péché divin, moralité, libre-arbitre, dogme religieux, Rousseau, Nietzche, Buñuel, Epicure, pratique vertueuse, Platon, injustice morale
On entend généralement par « impiété » le mépris pour les obligations dues au culte, qui représente l'ensemble des pratiques liées à une croyance religieuse. Être impie, c'est manquer de respect aux dieux en bafouant les pratiques religieuses et les dogmes. L'impiété c'est s'éloigner du divin, ce qui pouvait induire dans certains cultes la colère des dieux.
Néanmoins, paradoxalement, les pratiques religieuses peuvent aller contre la piété, contre le respect des croyances. Certaines pratiques éloigneraient donc de dieu. Cela pose la question de la légitimité des pratiques religieuses et des dogmes. L'impiété est un corollaire du concept de péché dans son sens étymologique qui est « l'éloignement de dieu ». Est impie celui qui détourne son regard de dieu.
[...] En effet Rousseur, dénonce la diversité des cultes due au fait que chaque peuple ait fait parler dieu à sa façon. De cette façon, la conduite religieuse extérieure est remise en question. Que ce soit les dogmes ou les pratiques religieuses, ceux-ci pervertissent le message de la religion. Si la doctrine positive de la religion ne tient plus, comment dès lors considérer « l'impiété » qui était jusque-là un manquement à la conduite religieuse ? Alors la bonne conduite religieuse, le respect des règles du culte auraient tendance à déprécier la foi. [...]
[...] Cela pose la question de la légitimité des pratiques religieuses et des dogmes. L'impiété est un corollaire du concept de péché dans son sens étymologique qui est « l'éloignement de Est impie celui qui détourne son regard de dieu. On comprend par le non-respect du divin et du culte qu'on lui doit. Cependant, certaines pratiques religieuses éloignent de dieu, de sorte que, la piété devienne impiété et inversement. Ne peut-on pas alors penser « l'impiété » comme un moyen de se rapprocher de De la même façon, doit-on considérer que « l'impiété » éloigne nécessairement de N'est-ce pas finalement se demander quelle est l'essence de l'impiété ? [...]
[...] Il est un moyen d'accès à dieu, et ne pas le respecter ou le contester, éloigne inéluctablement de Dieu. On trouve dans Le Catéchisme de l'Église catholique qui résume la foi catholique l'énoncé suivant : existe un lien organique entre notre vie spirituelle et les dogmes. Les dogmes sont des lumières sur le chemin de notre foi, ils l'éclairent et le rendent Pour le catholicisme, la foi n'est pas une connaissance intellectuelle, mais un cheminement vers Dieu, où les dogmes jouent le rôle de moyens. [...]
[...] Nous sommes en présence de deux vagabonds, Pierre et Jean, qui prennent le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. La scène où un homme accepte de les prendre en stop est un exemple de la réprimande divine pour impiété. En effet, Jean dit : . Ce qu'on peut être bien . . Nom de Dieu de nom de Dieu de nom de Dieu I . Le chauffeur arrête. Les deux clochards sortent. Le fait de jurer est un blasphème contraire au dogme chrétien qui est puni par une sorte de malédiction qui oblige les deux vagabonds à continuer leur pèlerinage à pied. [...]
[...] C'est-à-dire que la raison souhaite l'accord entre la vertu et le bonheur. Pour mener l'action moralement juste, l'homme a besoin de la perspective divine pour accomplir le bien du pur point de vue divin de sorte à accomplir le devoir moral de façon désintéressé. Il s'agit donc de considérer son prochain comme une fin et non pas comme un moyen, c'est-à-dire de le considérer d'égal à égal. L'impiété serait alors de ne pas suivre la loi morale kantienne c'est-à- dire d'agir moralement dans le but d'en retirer quelque chose. [...]
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