Les points de vue divergent pour qualifier la beauté esthétique d'un objet quelconque. Une oeuvre d'art peut être appréciée à des degrés divers.
Cependant, il semble que la beauté ne relève pas uniquement de la vision subjective de chaque individu. En effet, il existe une réelle universalité esthétique. C'est ce que Cassirer va tenter de montrer dans cet extrait de Essai sur l'homme (1944) (...)
[...] L'artiste doit faire un choix, sélectionner choisit et sélection Le résultat sera alors le fruit d'une imagination propre à un artiste. On ne pourra alors pas juger que telle œuvre est belle ou que telle autre est laide. La création d'une œuvre d'art s'inscrit dans un processus d'objectivation De plus l'artiste fait abstraction de l'utilité, du côté pratique d'un objet mais aussi du désir et des goûts particuliers. N'importe quel observateur de l'œuvre devra baser son jugement de beauté sur les critères que l'artiste à choisit. C'est en ce sens que l'artiste opère un processus d'objectivation il rend l'observateur objectif. [...]
[...] En effet, la perception que l'on a des choses nous éloigne de la liberté. L'art permet de changer cette perception ou du moins de s'attarder sur ce qui ne va pas de soi. Dans le tableau de La course de chevaux de Géricault, l'artiste représente tel qu'il les voit les chevaux lorsqu'ils courent. Cette représentation est très différente de la réalité. L'art apparaît comme une révélation, dévoilée De plus, l'art semble persister continuons (lignes 11 à 12). L'artiste est celui par qui la vérité est apportée. [...]
[...] Après avoir saisit l'enjeu, l'aspect du réel que l'artiste a voulu représenter, on ne peut qu'objectiver la beauté d'un objet. Enfin, Cassirer nous propose d'assister à la naissance d'une œuvre d'art et de l'observer de la ligne 8 à la ligne 12. Il change de point de vu, nous en fait découvrir un nouveau aux lignes 8 et 9. L'objet apparaît différemment, l'art lui confère une nouvelle lumière, une lumière particulière Cette lumière est née de l'artiste. L'artiste de par sa création illumine l'objet sous un autre angle. [...]
[...] Extrait L'universalité esthétique signifie que le prédicat beau ne concerne pas seulement un individu particulier, mais s'applique à tout l'ensemble des sujets capables de jugement. Si l'œuvre d'art n'était que la fantaisie ou le délire de tel artiste, elle le possèderait pas cette communicabilité universelle. L'imagination de l'artiste n'invente pas arbitrairement les formes des choses. Elle nous dévoile leur véritable apparence ; elle les rend visibles et reconnaissables. L'artiste choisir un certain aspect du réel, mais cette sélection est en même temps un processus d'objectivation. [...]
[...] Bien qu'on ne puisse douter de la pertinence de nombre d'arguments, la subjectivité ou non de l'art semble plus complexe que ce que nous décrit l'auteur. Enfin, la communicabilité universelle requière une communicabilité dans le temps et l'espace, or il semble dubitable de rapprocher les codes esthétiques d'un aztèque vivant plusieurs milliers d'années avant notre ère avec les codes imposés par notre société occidentale mondialisée actuelle. [...]
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