Qui était Erzèbeth Barthory, aussi nommée, Elisabeth Barthory, ou la Comtesse Sanglante. Entre personnage Historique et mythique, elle a nourri les peurs vampiriques au travers du temps. Elle est ce qu'on a appelé un "vampire historique". Quelle folie s'est emparée d'elle ? Une femme ou un monstre ?
[...] Elle a un frère, Istvan, le fou sadique, et deux sœurs, Sophie et Claire. - Elle fut élevée, au départ, par sa future belle-mère, chaste et pieuse, qui la brida dès son enfance. - Au-delà de cela, Erzèbeth aimait à fréquenter sa tante, Klara, qui eut 4 maris, dont un qu'elle étouffa avec un oreiller. Elle mettait dans son lit les servantes et a débauché une douzaine de très jeunes filles. Elle entretint ensuite un jeune amant, qui fut brûlé, et elle finit violée par une garnison puis poignardée. [...]
[...] C'est alors qu'elle frappa une de ses servantes et la fit saigner, on dit qu'Erzèbeth remarqua qu'au contact du sang la peau semblait rajeunir. Dès lors, elle se fit des bains de visage, et très vite des bains entiers, de sang. Elle renouvelait régulièrement son personnel, ce qui se comprend par le nombre de pertes qu'occasionnaient ses sadiques jeux, et veillait à ce que ses servantes soient jeunes, jolies et bien en chaire(car elle pensait qu'elles contiendraient plus de sang ainsi.) Elle espérait ainsi conserver sa jeunesse. [...]
[...] A ses 36, lors d'une lettre à son mari, Erzèbeth écrit : Mon époux bien aimé, je vous écrit au sujet de mes enfants. Grâce à Dieu, ils vont bien, mais Orsik a mal aux yeux et Kato a mal aux dents. Je vais bien, mais j'ai mal à la tête et aux yeux aussi. SA VIE DESCRIPTION On a retrouvé quelques descriptions d'Erzèbeth, ainsi qu'un portrait. D'une grande beauté, ses grands yeux noirs cachaient une profonde mélancolie, un mystère, un quelque chose de cruel. [...]
[...] Ses premières cruautés eurent lieu du vivant de son mari, comme cette punition infligée par Erzèbeth, qui devant son mari déshabilla une parente de celui-ci, l'enduit de miel pour la laisser dehors exposée, durant une journée et une nuit, aux piqûres des insectes. En 1579, sa belle-mère décède. Elle se rendit, à cette époque, de nombreuses fois à Vienne, où l'on lui donnait déjà le surnom de Blutgräfin la comtesse sanglante circulait déjà, de nombreuses histoires sanglantes à son sujet. Même dans ce palais à Vienne, elle cherche un endroit pour faire subir ses supplices. Son mari était au courant de ces supplices, du vivant de son mari, elle se contentait de les torturer, il prenait cela comme un simple amusement. [...]
[...] Ils ne manifestèrent aucun remords, aucun sentiment de culpabilité et se retranchèrent derrière l'aspect mythique et les traditions ancestrales. Se retranchèrent derrière les cultes saphiques, derrière l'adoration d'Artémis des Scythes la déesse obscure, tout en ayant une conscience parfaite de ce qu'ils relatent. A la fin du procès, Erzèbeth fut condamnée à être emmurée vivante dans les appartements privés du château de Cesjthe. Thurzo, en la condamnant eut ces mots : Erzebeth, tu es comme une bête. Tu vis tes derniers mois. [...]
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