Faire une erreur, c'est penser que l'on est dans le vrai alors que notre jugement n'est pas conforme à ce qui est ou n'est pas cohérent. C'est donc, souvent, prendre pour principe d'action ou de réflexion un jugement stérile qui peut nuire à la connaissance ou à l'action. Cependant, ne dit-on pas que (...)
[...] Par exemple, pour se nourrir, plus on maîtrise les techniques de l'agriculture, plus on connaît les moyens de garantir une bonne récolte, plus on peut satisfaire ses besoins. On a besoin de recherche la vérité pour combler ses manques physiques. La possession de la vérité est profitable, elle permet à l'homme d'agir et, plus particulièrement, d'agir dans son propre intérêt. B. Le caractère nuisible de l'erreur Or, l'erreur est un jugement qui passe à côté de la vérité alors même qu'il croit la posséder. Agir d'après un faux jugement ne pourra avoir l'effet escompté, et sera donc nuisible. [...]
[...] Y a-t-il des erreurs profitables ? Introduction Faire une erreur, c'est penser que l'on est dans le vrai alors que notre jugement n'est pas conforme à ce qui est ou n'est pas cohérent. C'est donc, souvent, prendre pour principe d'action ou de réflexion un jugement stérile qui peut nuire à la connaissance ou à l'action. Cependant, ne dit- on pas que c'est en faisant des erreurs que l'on apprend et que seuls ceux qui ne font rien ne font pas d'erreurs ? [...]
[...] Il est en effet plus profitable de considérer la morale comme un devoir afin de ne pas être soi-même lésé pour notre propre erreur par autrui, ou être sanctionné par une mauvaise conscience culpabilisante. Il apparaît donc que l'erreur se caractérise d'abord par son infécondité, et qu'elle soit plus nuisible que profitable. Cependant, on a coutume de considérer que, lorsqu'on s'est trompé, étant prévenu, on ne refera plus la même erreur. Ne tire-t-on pas alors profit des erreurs passées ? II. [...]
[...] Est-ce vraiment l'erreur qui est profitable ? Mais est-ce l'erreur ou la conscience de l'erreur qui est profitable ? Démasquer l'erreur, c'est évoluer vers la vérité. Le problème est de savoir si l'avancée de la connaissance est permise par l'erreur ou si elle en est indépendante. Si, par exemple, partant de Paris pour aller à Lille je crois que je dois me diriger vers le Sud, je démasque mon erreur quand je me rends compte que je suis à Marseille et que je sais que Marseille est plus loin de Paris que Lille. [...]
[...] L'erreur, loin d'être profitable, est nuisible : elle peut être source d'expériences douloureuse, de perte de temps En elle, on erre à la recherche de la vérité, mais sans succès. On y perd son temps et son énergie. En science, un faux principe peut rendre stérile les recherches ultérieures. L'histoire a été le théâtre d'erreurs monumentales. On parle alors des leçons de l'histoire Cependant, pour qu'il y ait leçon, il faut que les événements soient identiques, ce qui n'est jamais le cas en histoire, les évènements étant toujours particuliers et les personnages historiques tous différents. C. [...]
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