La philosophie des sciences s'interroge sur la vraie nature de la science et de ses bases.
Les théories scientifiques sont tirées de façon rigoureuse de l'observation et de l'expérience. Il y a toujours un côté objectif, non personnel. Cette conception nous vient de Newton et de Galilée.
D'après Bacon, pour comprendre la nature, il faut consulter la nature elle-même et non les écrits d'Aristote. Au Moyen Age, Aristote et la Bible deviennent des sciences, ces sciences sont ensuite changées par les grands expérimentateurs. L'expérience est alors considérée comme une source de connaissance.
« La science est une construction bâtie sur les faits » Davies, On the scientific method.
Anthony : « Ce ne furent pas tant les observations et les expériences faites par Galilée qui provoquèrent la rupture avec la tradition que l'attitude qu'il adopta à leur égard. Car les faits qui s'y fondaient étaient traités en tant que tels, sans qu'il fût besoin de les rattacher à quelques idées préconçues… Certes les faits d'observation peuvent ou non s'intégrer à un schéma reconnu de l'univers, mais l'essentiel, pour Galilée, était d'accepter les faits et de construire la théorie en accord avec eux ».
[...] La science est une construction bâtie sur les faits Davies, On the scientific method. Anthony : Ce ne furent pas tant les observations et les expériences faites par Galilée qui provoquèrent la rupture avec la tradition que l'attitude qu'il adopta à leur égard. Car les faits qui s'y fondaient étaient traités en tant que tels, sans qu'il fût besoin de les rattacher à quelques idées préconçues Certes les faits d'observation peuvent ou non s'intégrer à un schéma reconnu de l'univers, mais l'essentiel, pour Galilée, était d'accepter les faits et de construire la théorie en accord avec eux L'inductivisme naïf : la science commence par l'observation à l'aide de ses sens. [...]
[...] Par exemple : une illusion d'optique (l'escalier en relief) nous apparaît à l'endroit puis à l'envers alors que c'est la même image ; et si on ne sait pas ce qu'est un escalier dessiné en 2D on voit seulement des lignes (c'est la thèse de Hanson : il y a plus à voir que ce qui arrive dans le globe oculaire Ce que l'on voit dépend de nos expériences passées, de nos attentes et de nos connaissances. Par exemple : prenons un jeu de cartes. [...]
[...] Une seule observation suffit parfois: Hiroshima a suffi pour prouver que la bombe atomique est mauvaise pour l'Humanité, tout comme l'expérience de plonger sa main dans le feu : on voit tout de suite en une seule fois qu'il brûle. Mais pour la diseuse de bonne aventure par exemple on lui accorde des pouvoirs surnaturels après beaucoup de prédictions justes. C'est le problème de la clause du grand nombre. - Il existe le même problème pour le grand nombre de circonstances. Quelles circonstances faut-il changer ? Pour l'ébullition de l'eau à 100 degrés, faut-il faire varier la pression, la pureté de l'eau, l'heure de la journée ? [...]
[...] Elles nous font plus avancer. Popper : Je reconnais donc volontiers que les partisans de l'invalidation en matière de connaissance scientifique, comme je le suis moi-même, privilégieront nettement une tentative de solution d'un problème intéressant qui consisterait à avancer une conjecture audacieuse, même (et surtout) si cette conjecture doit bientôt se révéler fausse, contre toute énumération de truismes dénués d'intérêt. Si notre préférence va à une telle démarche, c'est que nous estimons être ainsi en mesure de tirer un enseignement de nos erreurs en découvrant que la conjecture en question était fausse, nous aurons beaucoup appris quant à la vérité, et nous nous en serons davantage approchés. [...]
[...] Est-ce approuvable de créer des théories seulement pour rendre compte de phénomènes que l'on connaît déjà au lieu de mettre en lumière des phénomènes inexistants en créant sans observation ? IV. Le falsificationisme Voici comment l'on peut provisoirement définir les théories : ce sont des conjectures de l'esprit crées pour résoudre des problèmes posés par les théories précédentes ou décrire de façon appropriée le comportement de certains aspects du monde et de l'univers. Une fois énoncées les théories doivent se confronter aux observations. La science progresse par essais et erreurs, conjectures et réfutations. Aucune théorie n'est vraie, mais est le meilleure possible. [...]
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