Ce document est une explication du texte "Enquête sur les principes de la morale" de David Hume, Appendice I. Elle est complète et entièrement rédigée et vous sera d'une grande aide pour comprendre le message que l'auteur a voulu retranscrire.
[...] Il focalise son texte sur la fin ultime issue de sentiments, d'émotions et qui est donc non assimilée à un objet. Hume n'impose pas de limites à une fin ultime qui représente un désir dont le caractère obsessionnel devrait être contrôlé par la raison. Cependant, au cours du deuxième paragraphe, Hume introduit la raison comme variante mais elle doit convenir alors qu'il la rejetait catégoriquement dans le premier paragraphe dont la thèse se trouve bouleversée. Cela signifie que les fins ultimes des actions humaines doivent convenir aux sentiments desquels elles dépendent. [...]
[...] C'est pour ce motif, que Hume accorde juste le statut d'esclave à la raison. Ainsi, la question du « Pourquoi » ne peut pas persister à l'infini car elle mènerait à des erreurs de jugement et par conséquent, à une dérive des sentiments. Enfin, dans le troisième paragraphe, par « la vertu est une fin et qu'elle est désirable pour elle-même, sans salaire, ni récompense, uniquement pour la satisfaction immédiate qu'elle procure », on comprend que Hume fait de la vertu une fin désirable pour elle-même qui procure une satisfaction immédiate puisqu'elle provient des sentiments et qu'elle est sans recherche d'intérêt. [...]
[...] Selon Kant, juger en fonction des sentiments mène à la confusion. Cependant, la vertu atteinte par devoir moral apporte le respect, une satisfaction pas immédiat tandis que lorsqu'elle est désirée, la satisfaction est immédiate et une notion de bonheur peut y être associée. Hume s'oppose également à Kant en évoquant le goût qui provient du jugement car il fait comprendre que « le sens moral » représente la distinction entre le bien et le mal et non la notion de devoir comme selon Kant. [...]
[...] Philosophie – Explication de texte – David Hume - « Enquête sur les principes de la morale », Appendice I. Hume débute le texte en énonçant la thèse que les fins ultimes des actions humaines dépendent uniquement des sentiments et des affections des hommes. Certes, la notion de sentiment et la notion de raison sont opposées mais elles sont complémentaires. D'une part, la notion de sentiment est fondée sur l'affectif, l'émotionnel et en aucun cas sur des connaissances rationnelles. D'autre part, la notion de raison qui comprend la faculté de comprendre, de juger. [...]
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