Les premières sources du capitalisme remontent à bien longtemps. Depuis, ce système économique a su faire son chemin pour devenir, quelques centaines d'années plus tard, la base économique des principaux pays du monde.
C'est aussi pour cette raison que le capitalisme a poussé de grands économistes, comme Adam Smith ou Karl Marx, à concevoir de grandes théories encore surexploitées aujourd'hui. Cet avènement a aussi poussé plusieurs compagnies à élargir leurs horizons afin de conquérir certains marchés (...)
[...] Quatorze ans plus tard, avec la dévaluation du café, les producteurs avaient exporté pour 5,5 milliards. Étonnement, on se rend compte que les grandes entreprises en ont vendu pour plus de 70 milliards. S'il y a application d'un simple produit croisé, il est possible de voir que les producteurs auraient dû recevoir près de 26 milliards de dollars en 2004, soit cinq fois plus que ce qu'ils ont eu.[19] C'est pour ces raisons que le sociologue Jean Ziegler affirme que les multinationales «décident, en effet, de la vie et de la mort de dizaines de millions de familles paysannes réparties dans plus de soixante-dix pays [ En plus de sous-payer les millions de caféiculteurs, les multinationales commettent parfois des gestes impardonnables. [...]
[...] La culture de l'or brun ne se porte plus très bien et le pays perd de plus en plus de parts dans cette sphère du marché. Tout comme la Tanzanie, un pays voisin, de plus en plus d'agriculteurs abandonnent la partie et délaissent la caféiculture au détriment des récoltes de patates ou de haricots. Du côté de l'État, rien ne va pour le mieux. Les stratégies et interventions qu'il met en branle ont de moins en moins d'influences. Les nouvelles politiques visent plutôt à réduire les nombreux obstacles économiques au bien des idéologies capitalistes. [...]
[...] «L'empire de la honte», 2e édition, Édition Fayard p.187. ZIEGLER, Jean. «L'empire de la honte», 2e édition, Édition Fayard p.184. ZIEGLER, Jean. «L'empire de la honte», 2e édition, Édition Fayard p.185. BASSIR POUR, Afsané. «Nestlé réclame 6 millions de dollars à l'Éthiopie» Le Monde, [Cédérom] BASSIR POUR, Afsané. «Nestlé réclame 6 millions de dollars à l'Éthiopie» Le Monde, [Cédérom] BASSIR POUR, Afsané. «Nestlé réclame 6 millions de dollars à l'Éthiopie» Le Monde, [Cédérom] ZIEGLER, Jean. [...]
[...] Après un processus de transformation spécialisé, le visiteur doit boire trois tasses de café dans un court laps de temps. Si la tradition n'est pas respectée, des malédictions s'acharnent sur la maison et sur l'invité.[9] 2. Les conditions de vie des agriculteurs avant l'avènement des multinationales Les agriculteurs éthiopiens vivaient bien différemment avant que de grandes compagnies s'emparent littéralement de l'industrie de la caféiculture, sois en 1989.[10] En fait, même si ces travailleurs ne jouissaient pas de salaires faramineux, ils avaient tout de même les moyens de vivre uniquement de la caféiculture; ils avaient les moyens de payer leur demeure et de la nourriture sur le marché. [...]
[...] Il représente, pour beaucoup, la principale source de revenus; la survie de plusieurs familles dépend de ce type d'agriculture. Le café joue aussi un rôle culturel et social très important pour plusieurs pays d'Afrique, spécialement pour l'Éthiopie.[1] Considérée comme le berceau de l'Afrique, l'Éthiopie est, depuis longtemps, l'un des principaux producteurs de café. La région de Kaffa, situé dans ce même pays, serait le premier à avoir utilisé et découvert le café. En fait, la température et les conditions climatiques sont nettement favorables à la culture de l'arabica et du robusta, soit les deux types de café les plus utilisés à des fins comestibles.[2] Les Éthiopiens les auraient découverts près de 2000 ans avant J.-C. [...]
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