L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude

Thèmes abordés

famille, partage, groupe, expériences sociales, liens sociaux

Résumé du document

Quel serait la chose la plus horrible à vivre en permanence pour un être humain ?
Depuis l'Antiquité, avec le philosophe Aristote, on admet que l'humain est un animal, un être vivant raisonnable doué de raison, d'intelligence et social.De plus, l'humain aspire à être heureux, à souffrir le moins possible.
Sur ce point Hugo affirme « L'enfer est tout entier dans ce mot, solitude ». Pour lui, donc, la souffrance ultime réside exclusivement dans le fait d'être seul, isoler des autres. « L'enfer », le lieu de la souffrance, est la solitude « situation d'une personne qui vit seule ».
Mais Hugo a-t-il raison d'affirmer une telle affirmation ?

Extraits

[...] Dissertation de français Sujet : L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude Introduction : Quel serait la chose la plus horrible à vivre en permanence pour un être humain ? Depuis l'Antiquité, avec le philosophe Aristote, on admet que l'humain est un animal, un être vivant raisonnable doué de raison, d'intelligence et social.De plus, l'humain aspire à être heureux, à souffrir le moins possible. Sur ce point Hugo affirme L'enfer est tout entier dans ce mot, solitude Pour lui, donc, la souffrance ultime réside exclusivement dans le fait d'être seul, isoler des autres. [...]

[...] Par ailleurs, on peut considérer que la solitude n'est pas toujours exclusivement synonyme de souffrance. Dans L'envol de Philippe Delerm, le personnage principal, M.Delmas vit dans la solitude mais Sa vie, pour solitaire, n'avait rien de tragique »l.40 p La vie de ce personnage est loin d'être décrite comme une vie affreuse, de souffrance : ( ) le cinéma, le samedi, des promenades à pas gourds dans le Jardin des Plantes l.46-47 p.11. Il ressent même un certain bonheur même seul. ( ) dans un vertige plutôt agréable l.82-83 p.15-16. [...]

[...] Conclusion : Nous pouvons admettre avec Hugo que l'homme exclusivement solitaire, va souffrir s'il ne parvient pas à sortir de cette solitude exclusive. Mais nous pouvons aussi admettre que la solitude nous permet de prendre du recul, de ne pas subir les contraintes trop lourdes des conventions sociales et d'assumer notre originalité. Mais surtout que la peur est bien pire que la solitude à vivre. La solitude exclusive provoque certainement la souffrance, la vie en enfer Mais la solitude vécue comme l'épanouissement de nos aspirations originales, ne nous permettrait- elle pas d'être heureux ? [...]

[...] La société elle- même ne peut survivre que dans les relations, le contrat, qui lient les humains ente eux. Enfin face aux dangers, la solidarité et le partage permettent aux humains d'éviter la peur et la souffrance, même dans les cas les plus douloureux comme les conflits ou la maladie. D'un autre côté, ne faire dépendre sa vie que des conventions, des obligations et des contraintes sociales, risque de ne pas permettre à un individu de s'accomplir pleinement dans ses aspirations, sa soif de liberté ou dans son désir de créativité. [...]