Au XVème siècle, l'humaniste Rabelais s'exposait comme l'un des précurseurs de l'éducation. Il portait sur l'homme un regard optimiste, mais plus particulièrement sur l'enfant en qui il voyait de multiples possibilités d'action et d'évolution.
Quels sont les moyens d'exploiter au mieux les potentielles capacités de l'enfant ? Faut-il favoriser le travail de la mémoire ou préférer développer la créativité ?
Il faudrait tout d'abord mettre en exergue le fait que la connaissance de l'enfant doit être éveillée par lui-même et qu'elle ne doit pas être forcée. Il serait ensuite intéressant d'observer l'état actuel de la situation en terme d'éducation (...)
[...] Conséquemment, l'enfant doit être poussé à développer ses capacités et à éveiller sa créativité de part une éducation active et moins magistrale. Le savoir pour la savoir ne doit pas être forcé car l'enfant n'en ressortirait qu'avec moins d'expérience et son envie d'apprendre et de découvrir par lui- même n'aurait pas été suscitée. A l'heure actuelle la société et donc l'éducation ont évoluées et trop déviées des pensées du XVème siècle pour que la priorité soit placée sur le problème soulevé par Rabelais et par l'idéal classique. [...]
[...] En premier lieu, et comme le souligne Rabelais, l'enfant n'est pas un réceptacle à savoir mais un réservoir d'aptitudes et de potentiels qui n'attend que d'être allumé et stimulé. Il ne s'agit pas de dresser un enfant tel un animal mais bien au contraire de créer une relation éducative fondée sur la confiance. Celle-ci implique la perfectibilité et la participation consciente et active de l'éducateur et de l'éduqué ; c'est ce en quoi elle se distingue du dressage qui n'est qu'un simple montage de réflexions conditionnées. [...]
[...] Les réelles qualités que les philosophes et les chercheurs visaient autrefois à mettre en avant ne semblent plus à l'ordre du jour. Pour finir, il est évident que l'éducation doit faire face à un réel problème d'autorité. La ligne entre l'enfant et l'adulte doit être respectée certes, mais elle ne doit pas cependant devenir un mur. Aujourd'hui, l'excès d'autorité ou au contraire la moindre once de gentillesse conduit directement à des écarts disproportionnés dans le comportement de l'enfant envers l'enseignant. [...]
[...] La mise en pratique, le concret au d'autres termes, paraît évident si l'enseignant ne veut pas voir son élève se noyer par l'apport trop abondant de connaissances théoriques. De plus, l'enfant s'investirait davantage s'il participait lui-même à son enseignement. Il développerait ainsi des qualités essentielles pour le passage vers l'âge adulte que sont la curiosité et l'ingéniosité. Enfin, l'enfant possède des capacités d'éveil et de développement qui sont propres à son âge et qui doivent être utilisées tant qu'elles peuvent encore l'être. La mémoire est certes bien plus efficace à cet âge mais elle ne fait pas tout. [...]
[...] Charline Discussion 9 L'enfant n'est pas un vase à remplir mais un feu à allumer Au XVème siècle, l'humaniste Rabelais s'exposait comme l'un des précurseurs de l'éducation. Il portait sur l'homme un regard optimiste, mais plus particulièrement sur l'enfant en qui il voyait de multiples possibilités d'action et d'évolution. Quels sont les moyens d'exploiter au mieux les potentielles capacités de l'enfant ? Faut-il favoriser le travail de la mémoire ou préférer développer la créativité ? Il faudrait tout d'abord mettre en exergue le fait que la connaissance de l'enfant doit être éveillée par lui-même et qu'elle ne doit pas être forcée. [...]
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