L'enfant est un être social. Il entretient des relations avec son milieu dans le seul but d'en obtenir une approbation, une reconnaissance. Le développement social et moral de l'enfant est le fruit d'un besoin : celui de ne pas être rejeté par le groupe des pairs (...)
[...] Le développement social et moral est une capacité innée, fruit de la longue évolution de l'être humain. Le développement social et moral est d'abord une nécessité purement égoïste, le tout jeune enfant ne développe pas encore de réel attachement, les signaux qu'il utilise comme les sourires, ne sont pas les preuves d'un attachement mais simplement d'une nécessité biologique : survivre. Il n'y a pas de réel lien affectif de créé, c'est un attachement primaire, en quelque sorte le modèle prototype de tous les liens qui se créeront plus tard, liens affectifs mais également liens sociaux. [...]
[...] Le développement social et moral est un processus naturel qui évolue par étapes, chaque étape permettant à l'individu d'avoir une prise de conscience toujours plus complexe des normes, des règles et des relations sociales. A partir du cognitivisme, nous voyons apparaître la notion de stades, Piaget les reprend, mais il n'est pas le seul. La psychologie du développement va voir naître de nombreux courants de pensée qui ne s'accorderont que sur l'existence de stades mais pas sur leur nature ni sur la manière dont un enfant passe d'un stade à l'autre. [...]
[...] Le développement social et moral de l'enfant L'enfant est un être social. Il entretient des relations avec son milieu dans le seul but d'en obtenir une approbation, une reconnaissance. Le développement social est moral de l'enfant est le fruit d'un besoin : celui de ne pas être rejeté par le groupe des pairs. Le développement social et moral de l'enfant Le développement social et moral est le fait des premières années de la vie. Nous rencontrons souvent cette conviction que tout se joue avant l'âge de trois ans, trois ans âge auquel la grande majorité des enfants découvrent la vie en communauté, une communauté qui ne limite plus au cercle familial. [...]
[...] Cette vision négative de l'enfant perdure tout au long des années soixante. Il faut attendre les années soixante-dix pour qu'enfin l'enfant soit reconnu comme un être social. Il n'est plus considéré comme un être passif incapable de répondre aux stimuli qu'il reçoit de son milieu. On arrive à la conclusion que l'enfant est dès sa naissance un être capable de tisser des relations avec son milieu et avec les personnes qui s'occupent de lui, on le dit socialement capable. On en vient à affirmer que les compétences sociales sont innées. [...]
[...] Entre les années cinquante et les années soixante dix, nous sommes passé à deux visions totalement opposées du développement social et moral de l'enfant. Nous savons aujourd'hui que ces deux visions doivent être temporisées. Il a été prouvé par une série d'étude que l'enfant naît avec certaines capacités qui lui permettent de développer progressivement des compétences sociales, il acquiert des schémas sociaux qui vont lui servir à appréhender la vie au contact des autres. Tout n'est pas inné, il y a aussi un apprentissage qui est le fruit d'un processus de socialisation. [...]
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