Lire est un exemple parfait d'activité pour laquelle le phénomène de surcharge cognitive est non seulement possible mais également fréquent parce que l'enfant doit gérer plusieurs éléments en même temps : les unités lexicales, les relations syntaxiques, le thème, le texte dans son ensemble. Il faut être capable de suivre une progression textuelle. La charge cognitive est importante. La plupart du temps, l'échec en lecture vient de l'incompréhension de l'un des éléments constituant le texte dans son ensemble (...)
[...] C'est une réelle pathologie qui se traduit par un dysfonctionnement dans le mécanisme de traitement de l'information et dans la con struction du sens. Il y a différentes formes de dyslexie : Dyslexie phonologique : l'élève lit les mots familiers sans difficulté, les mots plus complexes ne sont pas lus, l'élève n'arrive pas à traduire les graphèmes en phonèmes. L'élève n'a pas accès à la combinatoire . Dyslexie de surface : l'élève décompose les mots, il n'arrive pas à lire les mots entiers, il ne peut pas comprendre des mots entiers puisqu'il fait du lettre à lettre. [...]
[...] Dyslexie non sémantique : l'élève reconnaît tous les mots, même complexes mais n'accède pas au sens. L'élève lit à haute voix mais ne comprend pas ce qu'il lit. Fausse dyslexie : incomplète tronquée les mais l'élève mots, il reconnaît procède simplement à par de manière une un lecture manque d'attention. L'illettrisme L'illettré contrairement à l'analphabète a appris à lire, il a maîtrisé le code qui permet de déchiffrer, de décoder et de comprendre mais parce qu'il ne l'a pas utilisé, il a perdu ce code. [...]
[...] Cycle 2 Il faut inciter les élèves à combiner deux procédures possibles en matière de lecture : la voie descendante ou directe qui s'appuie sur le contexte sémantique et mobilise le bagage de mots mémorisés et la voie ascendante ou indirecte qui fait précéder l'accès au sens. Progressivement, les élèves du cycle prennent conscience de la complexité de l'acte de lire. Lire exige de prendre en compte différentes variables comme le contexte, les paramètres communicationnels, les types de textes, l'organisation des textes Le cycle 2 est le cycle de l'apprentissage de la lecture . [...]
[...] Il faut être capable de suivre une progression textuelle. La charge cognitive est importante , la plupart du temps, l'échec en lecture vient de l'incompréhension de l'un des éléments constituant le texte dans son ensemble . Les compréhensions : On ne peut distinguer trois distingués à parler types, l'école. de ces compréhension, trois Quels sont types sont ces trois il faut très types en bien de compréhension ? - La compréhension littérale - La compréhension intégrale - La compréhension fine La compréhension littérale, c'est la lecture mot à mot, la compréhension linéaire des données, la compréhension intégrale, c'est la compréhension globale d'un texte dans son ensemble, la compréhension fine c'est la capacité à gérer l'implicite d'un texte . [...]
[...] Les habitudes de lecture peuvent se perdre rapidement et conduire à l'illettrisme. La lecture s'améliore grâce à l'oralité, lire et dire sont donc liés : l'enfant qui est entraîné à parler de ses lectures aux autres, qui doit les résumer, argumenter sur ses choix de lecteur améliore ses capacités de lecture. On le voit, il y a perfectionnement de la lecture grâce à l'oralité, il y a également perfectionnement par le biais de l'écriture. C'est grâce aux structures qu'il rencontre au cours de ses lectures que l'enfant enrichit ses capacités d'écriture et réciproquement, c'est en écrivant que l'enfant améliore ses capacités de lecteur. [...]
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