Le terme enfant vient du latin infans : "Qui ne parle pas". Il est aujourd'hui défini par la Convention de l'Organisation des Nations unies sur les droits de l'enfant du 20 novembre 1989 comme "tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt".
Jusque vers le milieu du XVIIIe siècle, l'enfant n'est que "mignoté" et ne compte guère. Il n'acquiert de personnalité propre qu'aux environs de 1760, après la publication par Diderot du Fils naturel en 1757 et de l'Émile en 1762 (...)
[...] On le trouve chez Ovide, dans L'Art d'aimer, et chez Platon dans Le Banquet. Ce mot semble provenir d'une racine indoeuropéenne qui signifie nourrir. À Rome, l'adolescence concerne surtout les garçons de 17 à 30 ans, car la jeune fille à 17 ans devient épouse, sans transition entre l'enfance et l'âge adulte. Le motadolescent est encore utilisé au cours du haut Moyen-Âge français, mais il est confondu avec d'autresmots - infans, puer, juvenis - qui, tous, désignent un état d'inachèvement physique et mental. [...]
[...] Ainsi, légalement, pour que le secret s'impose aux enfants, il faut que les mères en aient fait la demande expresse. L'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme du 13 février 2003, en jugeant que la loi française sur l'accouchement sous X était conforme à ses principes et ne contredisait pas le droit au respect de la vie privée, prive ainsi désormais de nombreux enfants nés sous X du droit de lever le secret de l'accouchement. La France demeure ainsi, avec l'Italie, un des rares pays à autoriser l'accouchement sous X et il appartient toujours à la mère d'accepter la levée du secret de son identité, au nom du respect de sa vie privée. [...]
[...] Un étudiant coûte jusqu'à 7 par an à la collectivité. Mais, si la prise en compte de l'enfant semble aujourd'hui différer des conceptions anciennes, deux aspects sont plus particulièrement à mettre en évidence : en effet, si l'enfant est aujourd'hui considéré comme une personne, avec des droits qui lui sont propres, il reste aussi au centre d'une polémique spécifique liée au phénomène particulier de la délinquance juvénile L'enfant est aujourd'hui considéré comme une personne, avec des droits qui lui sont propres La plupart des droits de l'enfant sont des applications particulières des droits de l'homme. [...]
[...] Les crimes des plus de seize ans sont en effet jugés par une cour d'assises des mineurs . Le 29 septembre 2003, le garde des sceaux a annoncé la création de 15 tribunaux pour enfants au sein des tribunaux de grande instance (TGI). Désormais, sur 181 TGI sont dotés d'un tribunal pour enfants, afin d'améliorer le traitement de la délinquance des mineurs au sein de ressorts sensibles et de renforcer la protection des mineurs en danger ainsi que la lutte contre la maltraitance L'ADOLESCENCE, PÉRIODE À PART ENTIÈRE DE LA VIE DE L'ENFANT Dans l'opinion commune, l'adolescence est une période de crise individuelle, de conflit, de tensions et cet âge de la vie renverrait à une identité problématique. [...]
[...] La prise en charge judiciaire des enfants vise à la fois la sauvegarde de l'enfance en danger et la socialisation de l'adolescent coupable au regard de la loi par des mesures d'éducation et d'évitement de l'incarcération. Or, la plupart sinon la totalité des mineurs engagés dans une logique de réitération délinquante commencent par être des enfants placés. Leurs parents ne peuvent plus les accueillir, les laissent à l'abandon ou vivent avec eux des relations très conflictuelles, y compris de maltraitance. [...]
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